13 décembre 2016
1 Je veux chanter à mon ami le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne sur un coteau fertile. 2 Il a remué son sol, enlevé les pierres et y a mis des plants de premier choix. Il a construit une tour au milieu d’elle et y a installé aussi un pressoir. Puis il a espéré qu’elle produirait de bons raisins, mais elle en a produit de mauvais.
3 Et maintenant, habitants de Jérusalem et de Juda, je vous en prie, soyez juges entre ma vigne et moi! 4 Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne que je n’aie pas fait pour elle? Pourquoi, quand j’ai espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais?
5 Je vais vous faire savoir maintenant ce que je vais faire à ma vigne: j’arracherai sa haie pour qu’elle soit dévorée, j’abattrai sa clôture pour qu’elle soit piétinée. 6 Je ferai d’elle un endroit saccagé: elle ne sera plus taillée ni cultivée, les ronces et les buissons épineux y pousseront et je donnerai mes ordres aux nuages afin qu’ils ne laissent plus tomber la pluie sur elle.

7 Oui, la vigne de l’Eternel, le maître de l’univers, c’est la communauté d’Israël, et Juda, c’est le plant qui faisait son plaisir. Il avait espéré de la droiture et voici de l’injustice, de la justice et voici des cris d’accusation!

Louis Segond 21, utilisé avec la permission.

commentaire

Le prophète est ami de Dieu, « je veux chanter pour mon ami », « mon ami avait une vigne ». Il prend fait et cause pour Dieu, accueille son point de vue. Remarque aussi tous les efforts déployés par Dieu pour parler à son peuple. Au premier jour, il a employé un langage direct, tandis qu’ici, il utilise une sorte de parabole. Il parle de cette façon pour que l’auditeur se range à son point de vue avant de découvrir qu’il est en fait le premier visé par l’histoire. Même lorsqu’il est fâché, le Seigneur continue d’avertir, de traiter avec amour. Il annonce au peuple ce qui arrivera s’il ne se reprend pas. Jésus t’appelle son ami(e), « je vous appelle mes amis parce que je vous ai fait part de tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15.15, Semeur). Connais-tu, reconnais-tu cette amitié de Dieu pour toi ? Réponds-tu à cette amitié en te considérant toi-même comme ami(e) de Dieu ? L’amitié est un lien de confiance qui peut entraîner des devoirs. Qu’est-ce qu’Israël n’a pas accompli pour Dieu ?