05 janvier 2017
1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison, 2 et un si grand nombre de personnes se rassemblèrent qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte. Il leur annonçait la parole.

3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes. 4 Comme ils ne pouvaient pas l’aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché. 5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.» 6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes: 7 «Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?» 8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit: «Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos coeurs? 9 Qu’est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé: ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou: ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’? 10 Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, 11 je te l’ordonne – dit-il au paralysé -, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi.» 12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant: «Nous n’avons jamais rien vu de pareil.»

Louis Segond 21

commentaire

Quels moyens serais-tu prêt(e) à déployer pour approcher Jésus si tu savais qu’il passait par ta ville ? Serais-tu disposé(e) à percer le toit ou enfoncer la porte de la maison dans laquelle il se trouve ? Quelle motivation de la part de ces jeunes gens, n‘est-ce pas ? Ils ont saisi la chance de leur vie. Tant de personnes passent si près de Jésus aujourd’hui, sans le voir ! Remplies de doutes et d’incertitudes, elles ne savent pas saisir l’occasion lorsqu’elle se présente. Toi et moi sommes là pour leur ouvrir les yeux lorsqu’elles « tombent par hasard » sur notre Sauveur. Ce paralytique est sauvé grâce à sa foi simple et spontanée. Les pharisiens s’insurgent d’une telle audace. Jésus les met au pied du mur en leur posant une question qui contient la réponse à la gloire de Dieu : que le paralytique marche prouve que ses péchés sont pardonnés et vice versa. Jésus ne fait pas les choses à moitié, il ne laissera rien ni personne s’opposer à sa mission. Que ce même feu nous habite lorsque nous croisons le chemin de personnes en besoin.