13 février 2017
1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. 2 Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y ait pas de tumulte parmi le peuple.
3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. 4 Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ? 5 On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s’irritaient contre cette femme. 6 Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard; 7 car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m’avez pas toujours. 8 Elle a fait ce qu’elle a pu; elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture. 9 Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait.
10 Judas Iscariot, l’un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus. 11 Après l’avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Étrange réaction de la part de gens qui estimaient suffisamment Jésus pour l’avoir invité à manger chez eux ! Ça me fait penser à ces hypocrites qui invitent certaines « catégories » de personnes en pensant pouvoir en tirer profit. Aucun d’eux ne reconnaissait Jésus pour qui il était mais seulement pour ce qu’il faisait. Attention à ne pas t’indigner contre Dieu lorsqu’il te semble qu’il arrête de faire des choses pour toi. Cette femme fut la seule à avoir estimé Jésus à sa juste valeur… Au milieu de tant d’indifférence et alors que Judas s’apprêtait à le livrer, ce parfum a été un grand moment d’encouragement et de rafraîchissement pour notre Sauveur. Pour certains, le parfum avait été perdu, mais pour cette femme, c’était sans aucun doute la moindre des choses à faire en la présence du fils de Dieu. Trop souvent, nous espérons que Dieu fera des choses pour nous et il n’y a aucun mal à cela… Mais en attendant qu’il agisse en notre faveur, reconnaissons-le à sa juste valeur et offrons-lui notre service comme un parfum agréable.