17 février 2017
43 Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l’un des douze, et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens. 44 Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui; saisissez-le, et emmenez-le sûrement. 45 Dès qu’il fut arrivé, il s’approcha de Jésus, disant : Rabbi ! Et il le baisa. 46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent.
47 Un de ceux qui étaient là, tirant l’épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. 48 Jésus, prenant la parole, leur dit : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. 49 J’étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais c’est afin que les Ecritures soient accomplies.
50 Alors tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite. 51 Un jeune homme le suivait, n’ayant sur le corps qu’un drap. On se saisit de lui; 52 mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

« Les blessures d’un ami sont dignes de confiance, les baisers d’un ennemi sont trompeurs » (Proverbes 27.6). Judas met ce verset en pratique des siècles après. C’est aujourd’hui ce qu’on appelle le coup de poignard dans le dos. Rien de plus cruel que la trahison d’un ami, d’un frère… Il aurait mieux valu pour Judas n’être jamais né, nous dit l’Écriture. Quelle pensée terrible… C’est la seule fois que le Maître regrette d’avoir donné vie à l’une de ses créatures. Les disciples voient les épées, les bâtons et pensent qu’il va falloir se battre. Verset 47 : L’un d’entre eux manque de couper un des soldats en 2 ! Jésus va employer un moyen beaucoup plus puissant que n’importe quelle arme, il va laisser sa Parole s’accomplir. Note bien qu’aucun des disciples ne tient sa promesse, ils fuient tous à l’exception d’un seul. Nous ne savons pas de qui il s’agit, peut-être de Marc lui-même. Mais son courage ne dure pas longtemps. Il est difficile de se mettre dans la peau des disciples cette nuit-là. Sans doute aurions-nous tous agi comme eux. Mais quelle joie de savoir que même au cœur de la tourmente, Dieu contrôle chaque détail. Réconfortant, non ?