21 février 2017
16 Les soldats conduisirent Jésus dans l’intérieur de la cour, c’est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte. 17 Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d’épines, qu’ils avaient tressée. 18 Puis ils se mirent à le saluer : Salut, roi des Juifs ! 19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui. 20 Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
21 Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d’Alexandre et de Rufus; 22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. 23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.

24 Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. 25 C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. 26 L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ces quelques versets accomplissent un grand nombre de prophéties. Sans s’en douter, chaque soldat est, en fait, en train de travailler pour Dieu ! Comment ne pas louer un Dieu si merveilleusement organisé ! As-tu pensé que c’est ce même Dieu qui est en train de te préparer une place au ciel ? Wow ! Aucun détail ne lui échappe. Simon de Cyrène a porté la croix de Jésus. C’est également une belle image de notre salut : c’est nous qui aurions dû porter notre croix et être crucifiés pour nos fautes. Peut-être Simon n’y a-t-il pas pensé sur son trajet, l’esprit occupé par la douleur qu’il éprouvait sous le poids de la croix. Le Maître est crucifié : ses mains sont percées, ces mains guérissantes et si généreuses. Ses pieds sont percés, ces pieds qui avaient parcouru des centaines de km pour répondre aux besoins de chacun. Même son cœur est transpercé, ce cœur qui a aimé jusqu’au dernier souffle… Vois-tu la croix se dresser devant la foule ? Ses bras n’ont jamais été plus ouverts.