23 février 2017
39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé, 41 qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
42 Le soir étant venu, comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat,- 43 arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus. 44 Pilate s’étonna qu’il fût mort si tôt; fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. 45 S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph. 46 Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. 47 Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Lorsque quelqu’un se rend compte qu’il est passé à côté de la Vérité et qu’il a gâché sa vie, c’est une tragédie. Pour ce centenier, il n’était pas encore trop tard, mais certains prononceront ces paroles devant le grand trône blanc, au jugement dernier (Apocalypse 20.11-15). T’imagines-tu te trouver là et devoir affronter les regards désespérés de ceux qui ont croisé ta route et à qui tu aurais pu partager l’espérance de l’Évangile ? Tu ne sais pas de quoi demain sera fait. N’attends pas pour annoncer l’Évangile autour de toi.

Joseph d’Arimathée prend son courage à 2 mains et se rend auprès de Pilate afin de donner à Jésus une sépulture digne de ce nom. Quelle émotion cela a dû être de porter le corps sans vie de celui qui avait ressuscité plusieurs morts ! Quel étrange sentiment d’incompréhension, quelle profonde tristesse ! La pierre est roulée et il semble que le livre s’est refermé, que tout est terminé. Paul disait : « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes » (1 Corinthiens 15.19).