08 mars 2017
1 Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. 2 Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. 3 Moi-même j’étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement; 4 et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, 5 afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
6 Cependant, c’est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n’est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; 7 nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, 8 sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
LOUIS SEGOND 21

commentaire

“Paul chauffeur de salle ?”
En politique, l’art oratoire est primordial. Des hommes comme de Gaulle, Churchill ou plus récemment Obama ont su galvaniser des foules par la simple force du verbe prononcé avec éloquence et conviction. A-t-on  la même exigence  aujourd’hui vis-à-vis de nos pasteurs lors d’une prédication à l’église? Étant jeune, je me souviens de grands rassemblement chrétiens où un prédicateur de feu devant une foule immense invitait le public présent à donner sa vie à Jésus, le tout sur un fond musical propice aux émotions. Cependant, accepter Christ comme sauveur et maître n’est pas une affaire de rhétorique ou de sentiments mais une question de sincère repentance. C’est la prise de conscience que nous sommes incapables de nous sauver nous même et d’être “autonomes” (même en tant que “chrétiens autonomes” qui se reposent sur leur savoir comme les Corinthiens) et que le seul moyen de notre  salut est par la mort et la résurrection de Jésus Christ.La vie chrétienne n’est pas un long fleuve tranquille. Nous devons avoir la seule base solide qui nous permettra de tenir lorsque la tempête arrive. Que restera-t-il lorsque la belle musique s’arrêtera?