30 mars 2017
23 En effet, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, la nuit où il a été arrêté, a pris du pain. 24 Après avoir remercié Dieu, il l’a rompu et a dit: [«Prenez, mangez.] Ceci est mon corps qui est [rompu] pour vous. Faites ceci en souvenir de moi.» 25 De même, après le repas, il a pris la coupe et a dit: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. Faites ceci en souvenir de moi toutes les fois que vous en boirez.» 26 En effet, toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.
27 C’est pourquoi, celui qui mange ce pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s’examine lui-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe, 29 car celui qui mange et boit [indignement], sans discerner le corps [du Seigneur], mange et boit un jugement contre lui-même.
30 C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et que plusieurs sont morts. 31 Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. 32 Mais quand nous sommes jugés, c’est le Seigneur qui nous corrige afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. 33 Ainsi, mes frères et soeurs, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. 34 Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Quant aux autres questions, je les réglerai quand je viendrai chez vous.
LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ce passage contient un détail remarquable, qui prouve toute l’importance que le Seigneur Jésus a donné à la sainte Cène. Paul aurait très bien pu apprendre par les autres apôtres, Pierre, Jacques, les gestes et les paroles de Jésus lors de son dernier repas. Ce n’est pas le cas : c’est par une révélation spéciale qu’il en a eu connaissance. Le 11 novembre, nous commémorons les soldats morts pour la France ; mais cette cérémonie est à sens unique : les morts, eux, ne disent rien, ils sont absents. Tandis que dans la Cène, où nous nous souvenons de Jésus mort pour nous, lui est présent ! Il se communique spécialement à l’âme du chrétien qui discerne le corps du Seigneur, ainsi que le demande Paul. Dans ce moment béni, il y a commémoration de sa mort, communion à sa vie, anticipation de sa venue, action de grâces. En le prenant à la légère, les Corinthiens se privaient de tout cela, et attristaient gravement le Seigneur. Es-tu baptisé(e) ? Peux-tu prendre la sainte Cène ? Si non, pourquoi ?