08 avril 2017
1 Je vous rappelle, frères et soeurs, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu et dans lequel vous tenez ferme. 2 C’est aussi par lui que vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé; autrement, votre foi aurait été inutile.3 Je vous ai transmis avant tout le message que j’avais moi aussi reçu: Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures; 4 il a été enseveli et il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Ecritures. 5 Ensuite il est apparu à Céphas, puis aux douze. 6 Après cela, il est apparu à plus de 500 frères et soeurs à la fois, dont la plupart sont encore vivants et dont quelques-uns sont morts. 7 Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. 8 Après eux tous, il m’est apparu à moi aussi, comme à un enfant né hors terme. 9 En effet, je suis le plus petit des apôtres et je ne mérite même pas d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. 10 Mais par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été sans résultat. Au contraire, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu [qui est] avec moi. 11 Ainsi donc, que ce soit moi ou que ce soient eux, voilà le message que nous prêchons, et voilà aussi ce que vous avez cru.
LOUIS SEGOND 21
commentaire
Paul aborde à présent un point vital : ce que croient les Corinthiens sur la résurrection de Jésus-Christ. Il les avait déjà enseignés parfaitement sur le sujet ; mais des idées nouvelles, dérivées de la philosophie grecque, circulaient dans l’Église. En effet, depuis Platon, les Grecs pensaient que le mal provenait de la matière. En conséquence, certains disaient que la résurrection ne concernait que l’âme et non le corps. Mais le vrai Évangile met toujours en premier la proclamation de la résurrection corporelle de Jésus. C’est pourquoi Paul rappelle que Jésus est mort, et qu’il a été enseveli. OÙ EST LE CORPS, s’il n’est pas ressuscité ? Paul connaissait par les autres apôtres les détails qu’il cite ; mais Jésus lui est aussi apparu à lui, l’avorton. Ce mot bizarre qu’il emploie pour se désigner, vient de la racine traumatiser. La réalité de la rencontre avec le Ressuscité l’a traumatisé ; et c’est tant mieux ! Connais-tu bien les récits de la résurrection dans les Évangiles ? Révise-les, compare-les, fais ton enquête ; sinon tu n’auras rien d’objectif à annoncer à tes amis.