30 mai 2017
1 Quand le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble au même endroit. 2 Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des langues qui semblaient de feu leur apparurent, séparées les unes des autres, et elles se posèrent sur chacun d’eux. 4 Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, comme l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
5 Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6 A ce bruit, ils accoururent en foule, et ils furent stupéfaits parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. 7 Ils étaient [tous] remplis d’étonnement et d’admiration et ils se disaient [les uns aux autres]: «Ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous galiléens? 8 Comment se fait-il donc que nous les entendions chacun dans notre propre langue, notre langue maternelle? 9 Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée, de la Cappadoce, du Pont, de l’Asie, 10 de la Phrygie, de la Pamphylie, de l’Egypte, du territoire de la Libye voisine de Cyrène et résidents venus de Rome, Juifs de naissance ou par conversion, 11 Crétois et Arabes, nous les entendons parler dans notre langue des merveilles de Dieu!» 12 Tous remplis d’étonnement et ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres: «Qu’est-ce que cela veut dire?» 13 Mais d’autres se moquaient et disaient: «Ils sont pleins de vin doux.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Comme Jésus l’a promis, le Saint-Esprit est venu remplir les croyants et demeurer en eux. Nous observons ici des choses uniques à la fondation de l’Église : langues de feu, et parler en langues (que l’on ne retrouve qu’à trois reprises dans ce livre). Tous les gens de plusieurs pays, réunis à Jérusalem pour le jour de Pentecôte pouvaient entendre dans leur propre langue les hommes remplis de l’Esprit louer Dieu. De quoi susciter l’attention quand Pierre prêche l’Évangile. Si les chrétiens aujourd’hui ne voient pas autant de miracles, c’est parce que ces miracles servaient surtout de signe de l’autorité des apôtres et de la vérité de leur message (Actes 5.12-13, Hébreux 2.3-4). Mais nous pouvons toujours observer le miracle que représentent ceux qui reçoivent la vie éternelle par une nouvelle naissance. As-tu remarqué la réaction des non-croyants au verset 13 ? Comment, de nos jours, les gens réagissent-ils à l’Évangile ? Comment réponds-tu face aux critiques ? Vas-tu continuer à annoncer cette bonne nouvelle ?