20 juin 2017
1 Quant à Saul, il respirait toujours la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur. Il se rendit chez le grand-prêtre 2 et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas afin de pouvoir arrêter et amener à Jérusalem les partisans de cet enseignement qu’il trouverait, hommes ou femmes.3 Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup, une lumière qui venait du ciel resplendit autour de lui. 4 Il tomba par terre et entendit une voix lui dire: «Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?» 5 Il répondit: «Qui es-tu, Seigneur?» Et le Seigneur dit: «Moi, je suis Jésus, celui que tu persécutes. 6 Lève-toi, entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire.» 7 Les hommes qui l’accompagnaient s’arrêtèrent, muets de stupeur; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. 8 Saul se releva de terre. Malgré ses yeux ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main pour le conduire à Damas. 9 Il resta trois jours sans voir et il ne mangea ni ne but rien.LOUIS SEGOND 21
commentaire
De toutes les personnes que tu connais, quelle est celle qui, d’après toi, n’acceptera jamais l’Évangile ? Si tu avais vécu dans la période du Nouveau Testament, cette personne surprenante aurait été Saul de Tarse ! Saul pensait servir Dieu en persécutant les chrétiens. Il ne considérait pas Jésus comme l’accomplissement de la prophétie faite à son peuple. Mais soudainement, la lumière l’envahit et il est face à face avec Jésus. « Je suis celui que tu persécutes ! » Ainsi, Jésus va choisir comme ambassadeur un homme qui persécute ses disciples. Mais avant cela, Jésus se fait reconnaître à Paul comme étant celui qu’il recherchait dans les Écritures. Souvent, nous pouvons être totalement aveugles aux évidences qui sont juste devant nous. Est-ce que Dieu pourrait être en train de te montrer quelque chose que tu refuses de croire ? Avant qu’il puisse t’envoyer comme ambassadeur à son service, tu dois le connaître personnellement. L’as-tu rencontré au point d’être prêt(e) à lui dire : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »