08 août 2017
1 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un dénommé Julius, officier de la cohorte impériale. 2 Nous sommes montés sur un bateau d’Adramytte qui devait faire voile vers les côtes de l’Asie et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
3 Le jour suivant, nous avons abordé à Sidon; Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui a permis d’aller chez ses amis et de recevoir leurs soins. 4 Partis de là, nous avons longé l’île de Chypre, parce que les vents étaient contraires. 5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous sommes arrivés à Myra en Lycie. 6 Là, ayant trouvé un bateau d’Alexandrie qui allait en Italie, l’officier nous y a fait monter.
7 Pendant plusieurs jours nous avons navigué lentement, et ce n’est pas sans difficulté que nous sommes parvenus à la hauteur de Cnide, où le vent ne nous a pas permis d’aborder. Nous avons alors doublé le cap Salmoné pour passer au sud de la Crète. 8 Nous avons longé l’île avec peine et sommes arrivés à un endroit appelé Beaux-Ports près de la ville de Lasée.
9 Un temps assez long s’était écoulé et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée. C’est pourquoi Paul a donné cet avertissement: 10 «Mes amis, je vois que la navigation ne se fera pas sans dommages et qu’il y aura beaucoup de pertes, non seulement pour la cargaison et pour le bateau, mais encore pour nous-mêmes.» 11 Mais l’officier se fiait plus au capitaine et au patron du bateau qu’aux paroles de Paul. 12 Comme le port n’était pas approprié pour hiverner, la plupart ont été d’avis de le quitter pour essayer d’atteindre Phénix, un port de Crète orienté vers le sud-ouest et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver.
13 Un léger vent du sud s’est mis à souffler et, se croyant maîtres de leur projet, ils ont levé l’ancre et ont longé de près l’île de Crète.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Paul est maintenant envoyé à Rome sous la surveillance d’un centenier. Un voyage agréable, dans un sens, car il garde une certaine liberté et peut rencontrer des amis et des frères. Ils voyagent par bateau, au gré des vents et des tempêtes. Alors que la navigation devient dangereuse, les autres s’appuient sur les dires des hommes mais Paul fait confiance à Dieu qui lui révèle l’avenir de son voyage. Tout un voyage pendant lequel Paul pourra encore témoigner de la fidélité de son Dieu. Es-tu prêt(e) à faire confiance à Dieu pour ton avenir ou te fies-tu à la direction des hommes ? Bien sûr, tu n’es pas comme Paul et Dieu ne te parle pas directement, il se sert d’hommes autour de toi pour t’aider. Comment reconnaître la direction de Dieu quand ta vie est troublée par des vents et des tempêtes ? Tu peux t’appuyer sur sa parole écrite, lui faire confiance et être patient(e). Il te montrera le bon chemin. C’est aussi par la prière que le Seigneur te dirigera, en ouvrant ou fermant des portes, si tu veux faire sincèrement, non ce que tu veux, mais ce qu’il veut.