19 août 2017
17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des nuages poussés par la tempête; l’obscurité des ténèbres leur est réservée [pour l’éternité]. 18 Avec de grands discours pleins de vide, ils prennent au piège des plaisirs de la chair, de leurs débauches, ceux qui ont en réalité échappé aux hommes vivant dans l’égarement. 19 Ils leur promettent la liberté alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, puisque chacun est esclave de ce qui l’a dominé. 20 En effet si, après avoir échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils se laissent reprendre et dominer par elles, leur dernière condition est pire que la première. 21 Il aurait mieux valu pour eux ne pas connaître la voie de la justice plutôt que de la connaître et de se détourner ensuite du saint commandement qui leur avait été donné. 22 Il leur est arrivé ce que disent avec raison les proverbes: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi et: «La truie à peine lavée s’est vautrée dans le bourbier.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ces faux serviteurs se reconnaissent à leur insolence (2.10-11), leur immoralité (2.12-14) et leur amour de l’argent (2.15-16). Surtout, ils sont décevants. Leurs grands discours ne rafraîchissent pas, leurs promesses de délivrance et de victoire sont contredites par leur propre vie. Ils rassurent, promettant miracles et puissance et les âmes rassurées tombent dans leurs bras qui se révèlent être des crocs.

Certains s’inquiètent du risque de perdre le salut en lisant les versets 20 à 22. Mais il s’agit de personnes qui ont embrassé le christianisme de l’extérieur. Leur maison a été rangée, mais le Christ n’y siège pas (Matthieu 12.43-45), en sorte qu’ils n’ont pas la force de vivre selon son enseignement. Les chiens et les truies, animaux impurs, au regard de l’A.T., ne représentent pas des disciples authentiques. Leur condition est pire : ils ont goûté à l’Évangile, sans l’avoir intégré à leur vie. Éclairés, ils tournent le dos à l’Esprit et plus rien ne les retient. Hélas, ils parlent cependant le langage des chrétiens. Regarde le fruit de l’arbre, la vie des serviteurs, pour déceler si l’arbre est bon !