10 septembre 2017
1 Mon fils, si tu t’es porté garant pour ton prochain, si tu t’es engagé pour autrui, 2 si tu te trouves piégé par les paroles de ta bouche, si tu es prisonnier de tes propres paroles, 3 fais donc ceci, mon fils: dégage-toi, puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain. Va le supplier et insister auprès de lui, 4 n’accorde ni sommeil à tes yeux ni repos à tes paupières, 5 dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, comme l’oiseau de la main de l’oiseleur.
6 Va vers la fourmi, paresseux! Observe son comportement et deviens sage: 7 elle n’a ni chef, ni inspecteur, ni supérieur; 8 en été elle prépare sa nourriture, pendant la moisson elle récolte de quoi manger.
9 Paresseux, jusqu’à quand resteras-tu couché? Quand te lèveras-tu de ton sommeil? 10 Tu veux somnoler un peu, te reposer encore, juste croiser les mains pour dormir? 11 Voilà que la pauvreté te surprend comme un rôdeur, et la misère comme un homme armé.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Dis-tu : « Moi, je ne suis garant de personne… d’ailleurs, je ne sais même pas ce que cela veut dire » ? Être garant de quelqu’un, c’est s’engager à remplir les obligations d’un autre s’il ne peut pas les accomplir lui-même. C’est bien plus que de lui payer son déjeuner. Ce passage nous exhorte à ne pas nous engager à l’avance à payer les dettes d’une personne qui se retrouverait sans argent ; et si nous avons fait une telle promesse imprudente, il faut demander à l’autre qu’il nous en libère. En revanche, nous devons remercier le Seigneur Jésus-Christ parce qu’il est notre garant (Hébreux 7.22). C’est lui qui a tout payé par sa mort sur la croix. Regarde de près le travail de la fourmi. Elle fait son travail sérieusement et toute la colonie en bénéficie. Dégage-toi de chaque obligation de garant dans laquelle tu te trouves. Remercie le Seigneur pour ce qu’il a fait pour toi. Est-ce que tu fais bien le travail que Dieu t’a donné à faire ? Regarde ce que Genèse 3.19 et 2 Thessaloniciens 3.10 disent au sujet de ton travail.