26 septembre 2017
1 J’ai donc décidé en moi-même de ne pas retourner chez vous dans la tristesse. 2 En effet, si je vous attriste, qui peut me réjouir, sinon celui que j’ai attristé? 3 J’ai écrit comme je l’ai fait pour ne pas être attristé, à mon arrivée, par ceux qui devaient me donner de la joie; car en ce qui vous concerne, je suis convaincu que ma joie est aussi la vôtre, à vous tous. 4 C’est dans une grande souffrance, le coeur angoissé et avec beaucoup de larmes que je vous ai écrit, non pas afin de vous attrister, mais afin que vous sachiez quel amour débordant j’ai pour vous.
5 Si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, c’est vous tous, du moins dans une certaine mesure, pour ne rien exagérer. 6 Le blâme qui lui a été infligé par la majorité d’entre vous est suffisant pour cet homme. 7 Maintenant, au contraire, vous devez plutôt lui pardonner et l’encourager, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive. 8 Je vous engage donc à faire preuve d’amour envers lui, 9 car je vous ai aussi écrit dans le but de savoir, en vous mettant à l’épreuve, si vous êtes obéissants à tout point de vue. 10 Or à qui vous pardonnez, je pardonne aussi; et si j’ai pardonné quelque chose à quelqu’un, je l’ai fait à cause de vous, en présence de Christ, 11 afin de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses intentions.
12 Quand je suis arrivé à Troas pour annoncer l’Evangile de Christ, bien que le Seigneur m’y ait ouvert une porte, je n’avais pas l’esprit en repos parce que je n’avais pas trouvé mon frère Tite. 13 C’est pourquoi j’ai pris congé d’eux et je suis parti pour la Macédoine.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Travailler pour le Seigneur n’apporte pas que le bonheur ! L’angoisse de Paul provient de son grand amour pour Dieu et pour les chrétiens à Corinthe, qui sont en quelque sorte ses enfants en Christ (1 Corinthiens 4.14-15). Dans une lettre précédente, il avait conseillé une discipline sévère (c’est peut-être le cas décrit dans 1 Corinthiens 5). Mais suite à la repentance de cette personne, il invite les chrétiens à la réintégrer dans l’assemblée et à lui pardonner. Bien sûr, dans une Église, il est quelquefois nécessaire de porter un jugement contre un frère ou une sœur qui s’obstine à pécher. Mais tu le sais, il est beaucoup plus facile de critiquer et de calomnier que de pardonner. Si tu refuses de pardonner, Paul dit que tu tombes dans le jeu de Satan. Comment réagis-tu face au mauvais comportement d’un proche ? Quelles sont les bonnes réactions qui plaisent au Seigneur et qui nous protègent des pièges de l’ennemi ? Existe-t-il quelqu’un dans ta vie à qui tu refuses le pardon ? C’est une grave offense à celui qui nous a accordé un si grand pardon (Matthieu 18.21-35).