05 octobre 2017
2 Faites-nous une place dans votre coeur! Nous n’avons fait de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne. 3 Ce n’est pas pour vous condamner que je parle ainsi, car j’ai déjà dit que vous êtes dans notre coeur à la vie et à la mort. 4 J’ai une grande confiance en vous, j’ai toute raison d’être fier de vous; je suis pleinement réconforté, débordant de joie au milieu de toutes nos difficultés. 5 Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n’avons connu aucun repos; nous étions au contraire pressés de toutes parts: luttes au-dehors, craintes au-dedans. 6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a encouragés par l’arrivée de Tite, 7 et non seulement par son arrivée, mais encore par le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a raconté votre vive affection, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été d’autant plus grande.
8 Même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l’ai regretté – car je vois que cette lettre vous a momentanément attristés – 9 je me réjouis maintenant, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a amenés à changer d’attitude, car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n’avez subi aucun dommage de notre part. 10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut et que l’on ne regrette jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. 11 Cette même tristesse selon Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez démontré à tout point de vue que vous étiez purs dans cette affaire.
12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le tort, ni à cause de celui qui l’a subi; c’était afin de rendre évident à votre esprit, devant Dieu, votre empressement pour nous. 13 Voilà ce qui nous a réconfortés. Mais nous n’avons pas seulement été réconfortés: nous avons été beaucoup plus encore réjouis de constater la joie de Tite, qui a eu l’esprit tranquillisé par vous tous. 14 Si je me suis quelque peu vanté à votre sujet devant lui, je n’ai pas eu à en rougir; mais, comme nous vous avons toujours dit la vérité, ce dont nous nous sommes montrés fiers auprès de Tite s’est aussi trouvé être la vérité. 15 Et son affection pour vous est d’autant plus grande quand il se souvient de votre obéissance à tous et de l’accueil que vous lui avez réservé avec crainte et profond respect. 16 Je me réjouis de pouvoir entièrement compter sur vous.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Tu peux bien voir dans ce passage le grand cœur de l’apôtre Paul, combien il a été soulagé par le rapport de Tite affirmant que les Corinthiens avaient bien réagi à sa lettre plutôt sévère. Note bien ce qu’il dit au sujet de la tristesse et la repentance. Pour celui qui ne connaît pas Dieu, la tristesse peut devenir insupportable, jusqu’au suicide. Mais la tristesse pour un enfant de Dieu est une occasion de se rapprocher de Dieu, et de se changer (le sens du mot, se repentir). Un de nos plus grands problèmes est de nous contenter de ce que nous sommes. Si dans ta conduite, tu attristes Dieu (Éphésiens 4.30), il peut t’attrister pour produire en toi un vrai changement, marqué par les attitudes du verset 11. Ressens-tu de la tristesse à cause de tes faiblesses, tes fautes, ou tes manquements ? Ne te laisse pas sombrer dans la déprime, la tristesse du monde. Cherche plutôt le pardon et la force de changer auprès de Dieu, en confessant tes fautes. Sache que celui qui t’a aimé jusqu’à la mort t’accueillera toujours les bras ouverts.