16 octobre 2017
1 »Lorsque quelqu’un, après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu’il a vu ou ce qu’il sait, il restera chargé de sa faute. 2 Lorsque quelqu’un, sans y prêter attention, touchera une chose impure comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable. 3 Ou lorsque, sans y prêter attention, il touchera une souillure humaine quelconque et qu’il s’en aperçoive plus tard, il en sera coupable. 4 Lorsque quelqu’un, en parlant à la légère, jurera de faire du mal ou du bien et que, sans y avoir prêté attention d’abord, il s’en aperçoive plus tard, il sera coupable.
5 »Celui donc qui se rendra coupable de l’une de ces choses confessera son péché. 6 Puis il offrira à l’Eternel en réparation pour le péché qu’il a commis une femelle de petit bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et le prêtre fera pour lui l’expiation de son péché. 7 S’il n’a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre, il offrira à l’Eternel en réparation pour son péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un comme victime expiatoire, l’autre comme holocauste. 8 Il les apportera au prêtre, qui sacrifiera d’abord celui qui doit servir de victime expiatoire. Le prêtre lui ouvrira la tête avec l’ongle près de la nuque, sans la séparer. 9 Il fera sur un côté de l’autel l’aspersion du sang de la victime expiatoire et l’on versera le reste du sang au pied de l’autel. C’est un sacrifice d’expiation. 10 Il fera de l’autre oiseau un holocauste, d’après les règles établies. C’est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et le pardon lui sera accordé.
11 »S’il n’a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché 2 litres de fleur de farine comme offrande d’expiation. Il ne mettra pas d’huile dessus et il n’y ajoutera pas d’encens, car c’est une offrande d’expiation. 12 Il l’apportera au prêtre. Le prêtre en prendra une poignée comme souvenir et la brûlera sur l’autel, comme les offrandes passées par le feu pour l’Eternel. C’est une offrande d’expiation. 13 C’est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis envers une de ces choses, et le pardon lui sera accordé. Ce qui restera de l’offrande sera pour le prêtre, comme dans le cas de l’offrande en don.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

As-tu remarqué, toi aussi, à quel point la parole est abondante de nos jours, et à quel point elle prend de l’importance dans tous les domaines : à la télévision, sur les ondes, sur la toile, et bien sûr sur les affiches, dans les milliers de magazines… ? Il s’agit malheureusement trop souvent de paroles inconsidérées. Ce passage nous enseigne le poids et l’importance de la parole maîtrisée : soit qu’il faille l’utiliser pour dévoiler à bon escient ce que nous savons, soit qu’il faille la retenir de peur de prêter un serment inconsidéré. Tout manquement à cet égard est sanctionné, tout comme l’est la faute involontaire non reconnue. Mais la bonne nouvelle de la vie avec Dieu est la suivante : « Si donc quelqu’un se trouve en faute […], il avouera son péché » (verset 5 – Semeur). N’as-tu pas tendance à minimiser tes fautes plutôt que de commencer par les confesser ? Quant au principe de l’offrande proportionnelle aux moyens du pécheur, quelle réflexion suscite-t-il en toi ?