29 octobre 2017
1 Un envoyé de l’Eternel monta de Guilgal à Bokim et dit: «Je vous ai fait sortir d’Egypte et je vous ai amenés dans le pays que j’avais juré à vos ancêtres de vous donner. J’ai dit: ‘Jamais je ne romprai mon alliance avec vous. 2 Quant à vous, vous ne conclurez pas d’alliance avec les habitants de ce pays, vous démolirez leurs autels.’ Mais vous ne m’avez pas obéi. Pourquoi avez-vous fait cela? 3 J’ai dit alors: ‘Je ne chasserai pas les habitants de ce pays devant vous. Au contraire, ils resteront à vos côtés et leurs dieux seront un piège pour vous.’» 4 Lorsque l’envoyé de l’Eternel eut dit ces paroles à tous les Israélites, le peuple se mit à pleurer tout haut. 5 Ils appelèrent cet endroit Bokim et ils y offrirent des sacrifices à l’Eternel.
6 Josué renvoya le peuple, et les Israélites se rendirent chacun dans le territoire qu’il avait reçu en héritage pour prendre possession du pays. 7 Le peuple servit l’Eternel pendant toute la vie de Josué et pendant toute la vie des anciens qui lui survécurent et qui avaient vu toutes les grandes choses que l’Eternel avait faites en faveur d’Israël. 8 Josué, fils de Nun, serviteur de l’Eternel, mourut à l’âge de 110 ans. 9 On l’ensevelit dans le territoire qui lui avait été attribué, à Thimnath-Hérès, dans la région montagneuse d’Ephraïm, au nord du mont Gaash.
10 Toute cette génération alla rejoindre ses ancêtres, et après elle surgit une autre génération, qui ne connaissait pas l’Eternel ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël. 11 Les Israélites firent alors ce qui déplaît à l’Eternel et servirent les Baals. 12 Ils abandonnèrent l’Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, celui qui les avait fait sortir d’Egypte, et ils suivirent d’autres dieux pris parmi les dieux des peuples qui les entouraient. Ils se prosternèrent devant eux et irritèrent ainsi l’Eternel.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Attention aux idoles et à la confusion entre le réel invisible et le réel accessible au regard. Ces deux thèmes se rejoignent et demeurent bien vivants dans le N.T. L’apôtre Jean termine sa première lettre par « mes chers enfants gardez-vous des idoles », et tu connais la réplique de Jésus à Thomas : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Notre pays est tellement séparé de Dieu qu’on ne voit pas que la plupart des Français sont dans la situation de cette génération « qui ne connaissait pas l’Éternel, et n’avait pas vu les œuvres qu’il avait accomplies ». Les conséquences de cet état à l’époque des juges ? Les Israélites firent ce que l’Éternel considère comme mal. Au même état d’ignorance, aujourd’hui, correspond un résultat identique : nos contemporains font ce que l’Éternel considère comme mal. Comment, sans les juger, puis-je les aider à connaître ce Dieu caché, à croire sans voir ? Plutôt que de répondre avec empressement, prie d’abord pour que Dieu te garde des idoles et que lui-même produise, dans les jours à venir, une occasion de témoigner. (T.S.)