13 novembre 2017
29 L’Esprit de l’Eternel reposa sur Jephthé. Il traversa Galaad et Manassé, puis il passa à Mitspé de Galaad. De là, il marcha contre les Ammonites. 30 Jephthé fit un voeu à l’Eternel. Il dit: «Si tu livres les Ammonites entre mes mains, 31 toute personne qui, à mon heureux retour de chez les Ammonites, sortira de chez moi pour venir à ma rencontre appartiendra à l’Eternel, et je l’offrirai en holocauste.»
32 Jephthé marcha contre les Ammonites et l’Eternel les livra entre ses mains. 33 Il leur infligea une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui comptait 20 villes, et jusqu’à Abel-Keramim. Les Ammonites furent humiliés devant les Israélites.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Un engagement incroyable de la part de Jephthé. Nous en verrons demain les conséquences mais comment comprendre qu’un homme mette Dieu à l’épreuve. Comment dire à Dieu : « si tu fais ceci, ou cela, pour moi, alors que ferait ceci ou cela, ou bien alors je t’obéirai. »

J’ai souvent été tenté de faire ainsi. De dire à Dieu, si tu fais ceci, si tu me délivre de cela, je reconnaîtrai ton action, ton miracle et je m’engagerai à obéir ! On voit plusieurs hommes de foi qui ont fait ainsi et nous associons leur foi à ces actions, ou paroles. Est-ce juste ? Pouvons-nous faire ces déductions ?

Pourtant, la foi est de faire confiance à Dieu, sans voir, sans confirmation, sans assurance, seulement par la confiance en la bonté de Dieu. La foi n’est pas « l’achat » de l’action de Dieu par mes efforts personnels.

Mais Dieu m’aime et peut reconnaître la sincérité du cœur, même à travers les actions ou paroles qui ne sont pas vraiment bonnes. Et ceci est tout un espoir pour nous, pour moi. Si Dieu peut reconnaître le cœur d’un homme à travers de tels actes, il pourra reconnaitre mon cœur, malgré mes actions ou mes paroles, qui ne sont pas souvent à la hauteur.

Est-ce que je démontre aujourd’hui la sincérité de mon cœur à travers l’obéissance et non en essayant de mettre à l’épreuve son amour ? Son amour n’est pas dépendant de mes actions et mon obéissance ne doit pas être dépendante et à la condition qu’il me bénisse ou me facilite la vie.

Que je puisse remettre mon cœur à Dieu, pas mes actions. (S.L.)