06 décembre 2017
1 Voici ce que je veux dire: aussi longtemps que l’héritier est un enfant, il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout: 2 il est soumis à des tuteurs et à des administrateurs jusqu’au moment fixé par son père. 3 Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions des enfants, nous étions esclaves des principes élémentaires qui régissent le monde. 4 Mais, lorsque le moment est vraiment venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, 5 pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut d’enfants adoptifs. 6 Et parce que vous êtes ses fils, Dieu a envoyé dans votre coeur l’Esprit de son Fils qui crie: «Abba! Père!» 7 Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

À cette époque, la ligne entre l’enfance et l’âge adulte était bien plus marquée que de nos jours. Paul utilise cette analogie, car les Juifs sont sensibles à ce passage à l’âge adulte « la bar-mitsva ».

Ici, Paul compare la position et les droits d’un enfant à ceux d’un serviteur. Cette image est faite pour comprendre que l’enfant vit sous la loi et la servitude tandis que l’adulte et le fils vivent en Christ.

Le paradoxe de cet enfant, c’est qu’il possède tout mais qu’il ne peut rien en faire. Il en est de même pour ceux que Dieu veut sauver en leur donnant le titre « d’enfants de Dieu » et « héritiers des choses célestes », mais comme ils ne veulent pas placer leur foi en Jésus-Christ, leur tuteur légal reste la loi.

Le Dieu créateur tend la main à sa création pour la libérer de l’esclavage de son péché. Et que fait sa création ? Elle le rejette et continue de vivre dans la servitude du péché. Elle cherche un héritage et des richesses terrestres qui sont vains. Si tu saisis spirituellement ton héritage et ta position en Christ, alors ta vue sur les choses de ce monde va changer. (F.M.)