09 janvier 2018
1 Jésus monta dans une barque, traversa le lac et se rendit dans sa ville. 2 Des personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.»
3 Alors, quelques spécialistes de la loi se dirent en eux-mêmes: «Cet homme blasphème.» 4 Mais Jésus connaissait leurs pensées; il dit: «Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées en vous-mêmes? 5 En effet, qu’est-ce qui est le plus facile à dire: ‘Tes péchés te sont pardonnés’, ou: ‘Lève-toi et marche’? 6 Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, lève-toi – dit-il alors au paralysé -, prends ta civière et retourne chez toi.» 7 L’homme se leva et rentra chez lui. 8 Quand la foule vit cela, elle fut émerveillée et célébra la gloire de Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
9 Jésus partit de là. En passant, il vit un homme assis au bureau des taxes et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit: «Suis-moi.» Cet homme se leva et le suivit.
10 Comme Jésus était à table dans la maison, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. 11 Les pharisiens virent cela et dirent à ses disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs?» 12 Mais Jésus, qui avait entendu, leur dit: «Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. 13 Allez apprendre ce que signifie: Je désire la bonté, et non les sacrifices. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude].»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Beaucoup d’hommes se sont proclamés « Messie ». Beaucoup d’hommes déclarent pardonner les péchés. Jésus démontre par son pouvoir sur la maladie qu’il est capable de pardonner. Quelle nouvelle formidable ! En me confiant en Christ, je reçois son pardon : complet (Romains 8.1 ; Hébreux 10.10), éternel (Hébreux 9.12). Matthieu était un collaborateur de Rome, l’ennemi d’Israël, et mal aimé de ses concitoyens. Ses amis étaient plutôt glauques. Saisi de l’amour et du pardon du Christ, voilà qu’il quitte tout pour suivre Jésus. Abraham Lincoln a acheté très cher une belle esclave. En sortant de cet horrible marché, Lincoln lui annonça qu’elle était libre. « Libre ? Libre de partir ? ». « Oui ». « Libre d’aller où je veux ? ». « Oui ». « Alors, je veux rester avec vous ! ». Une puissante illustration de la délivrance du Christ. S’il nous rachète, c’est pour que nous le suivions. Comme Matthieu. Jésus est bon Maître ! (F.V.)