11 janvier 2018
27 Quand Jésus partit de là, il fut suivi par deux aveugles qui criaient: «Aie pitié de nous, Fils de David!» 28 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui et Jésus leur dit: «Croyez-vous que je puisse faire cela?» «Oui, Seigneur», lui répondirent-ils. 29 Alors il toucha leurs yeux en disant: «Soyez traités conformément à votre foi», 30 et leurs yeux s’ouvrirent. Jésus leur recommanda avec sévérité: «Faites bien attention que personne ne le sache!» 31 mais, à peine sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
32 Comme ils s’en allaient, on amena à Jésus un démoniaque muet. 33 Il chassa le démon et le muet se mit à parler. La foule disait, émerveillée: «On n’a jamais rien vu de pareil en Israël», 34 mais les pharisiens disaient: «C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.»
35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages; il enseignait dans les synagogues, proclamait la bonne nouvelle du royaume et guérissait toute maladie et toute infirmité. 36 A la vue des foules, il fut rempli de compassion pour elles, car elles étaient blessées et abattues, comme des brebis qui n’ont pas de berger. 37 Alors il dit à ses disciples: «La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ces aveugles avaient une vision juste de Jésus. Puisqu’il l’appelle « Fils de David », ils réalisent qu’il est celui qui accomplit les promesses de l’Ancien Testament. C’est ça la foi. Croire que Jésus est envoyé par le Père. Croire qu’il est capable d’ouvrir les yeux des aveugles. Avoir confiance. Et Jésus récompense cette confiance en les guérissant. Il y a deux choses consternantes dans ce récit. La confiance de ces aveugles aurait dû les conduire à obéir, à croire que si Jésus demandait de se taire, c’était le meilleur. Trop bêtes. Jésus nous pardonne pour qu’on vive pour lui ! Non pas pour qu’on fasse ce que bon nous semble. La seconde, c’est que les pharisiens ont commis l’irréparable : ils croient que Jésus agit par la puissance du diable, et non celle de l’Esprit. Tu vois, la foule était mal enseignée. Jésus cherche des bergers. Des hommes sûrs. Solides. Obéissants. Tu ne crois pas que Dieu t’envoie ? Au moins, prie que Dieu suscite plein d’ouvriers. (F.V.)