14 janvier 2018
32 »C’est pourquoi, toute personne qui se déclarera publiquement pour moi, je me déclarerai moi aussi pour elle devant mon Père céleste; 33 mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père céleste.
34 »Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre! Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée, 35 car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, 36 et l’on aura pour ennemis les membres de sa famille. 37 Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. 38 Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. 39 Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.
40 »Si quelqu’un vous accueille, c’est moi qu’il accueille, et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. 41 Celui qui accueille un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui accueille un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. 42 Et si quelqu’un donne à boire ne serait-ce qu’un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra pas sa récompense.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Verset 34 : Jésus parle selon le monde. Mais il nous donne sa paix (Jean 14.27), un fondement paisible qui reste dans la tempête. Jésus est venu apporter la vie à ceux qui le recevront, pas aux autres. Dans certaines familles, certains seront chrétiens, pas d’autres. Dans les pays où les chrétiens sont persécutés, des enfants livrent leurs parents, les frères se livrent entre eux… Mais Jésus nous donne sa paix. Dieu ne nous demande pas une place dans notre vie, il nous demande LA première place. Si je mets Dieu en priorité, le reste suivra. C’est en lui donnant cette place que je pourrai le servir en accueillant un frère, en aidant un ami… Ce que je donnerai à Jésus de ma vie, Jésus me le rendra, mais il faudra peut-être que j’attende d’être au ciel pour m’en rendre compte. Est-ce que je suis prêt à attendre ce moment ? Ou est-ce que je veux tout, tout de suite ? (F.V.)