25 janvier 2018
22 Aussitôt après, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive pendant qu’il renverrait la foule. 23 Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l’écart et, le soir venu, il était là seul.
24 La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire. 25 A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac. 26 Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent: «C’est un fantôme!» et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. 27 Jésus leur dit aussitôt: «Rassurez-vous, c’est moi. N’ayez pas peur!» 28 Pierre lui répondit: «Seigneur, si c’est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur l’eau.» 29 Jésus lui dit: «Viens!» Pierre sortit de la barque et marcha sur l’eau pour aller vers Jésus, 30 mais, voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria: «Seigneur, sauve-moi!» 31 Aussitôt Jésus tendit la main, l’empoigna et lui dit: «Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?» 32 Ils montèrent dans la barque, et le vent tomba. 33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant: «Tu es vraiment le Fils de Dieu.»
34 Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth. 35 Les habitants de cet endroit reconnurent Jésus; ils envoyèrent des messagers dans tous les environs et on lui amena tous les malades. 36 Ils le suppliaient de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement, et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Pierre veut rejoindre Jésus sur l’eau, mais il n’est pas à la hauteur de sa demande. Jésus réagit comme un père avec son enfant : il le laisse faire pour qu’il se rende compte de ses lacunes, tout en sachant qu’il va pouvoir rattraper le coup. Jésus attend de nous que nous prenions des risques puisqu’il peut nous sortir de toutes les situations, mais il attend surtout de nous que nous apprenions à chaque fois des leçons. Plus tard, Pierre sera l’un des plus grands apôtres. Ce sont ses chutes qui l’ont obligé à avoir toujours plus confiance en Dieu et non pas en lui-même. Jésus guérit encore. Un geste des malades, et ils sont délivrés… toucher un bout de vêtement de Jésus ? Est-ce que j’aurais fait ce geste dans ce contexte ou aurais-je trouvé ça trop simple ? Ça rappelle la grâce. On la reçoit si simplement – tellement que beaucoup trouve cela simpliste. (F.V.)