06 février 2018
1 Lorsque Jésus eut fini de prononcer ces paroles, il quitta la Galilée et alla dans le territoire de la Judée, de l’autre côté du Jourdain. 2 De grandes foules le suivirent, et là il guérit les malades.
3 Les pharisiens l’abordèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui dirent: «Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif?» 4 Il répondit: «N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait l’homme et la femme 5 et qu’il a dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un ? 6 Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.» 7 «Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner une lettre de divorce à la femme lorsqu’on la renvoie ?» 8 Il leur répondit: «C’est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de divorcer de vos femmes; au commencement, ce n’était pas le cas. 9 Mais je vous le dis, celui qui renvoie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère, [et celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère].»
10 Ses disciples lui dirent: «Si telle est la condition de l’homme vis-à-vis de la femme, il vaut mieux ne pas se marier.» 11 Il leur répondit: «Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. 12 En effet, il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Un homme, une femme, une vie. C’est comme ça que Jésus envisage les relations garçons filles. Si l’Ancien Testament permettait le divorce, c’était toujours exceptionnel et triste. Exceptionnel en ce que le comportement du conjoint était foncièrement immoral, et triste parce que cela montrait de part et d’autre un cœur dur. Un homme, une femme, une vie. Ça veut dire que tu dois t’assurer que ton ami(e) est vraiment un grand ami. Et pour le savoir, il faut passer du temps à le connaître en tant que personne. Son amour pour Jésus, ses goûts, ses projets, sa personnalité. Quand tu auras trouvé cet(te) ami(e), les joies sexuelles seront le fruit béni du mariage. En attendant, ça risque d’aveugler ton cœur, et de faire éclater cette union plus tard, parce que mal construite. C’est si sérieux qu’il vaut mieux rester seul(e) que de rater sa vie conjugale. Le couple, le célibat, la vie de famille – tout ça compte pour Jésus. Les enfants ont une place si importante, qu’il les accueille et les montre en exemple. Dans leur attitude toute simple envers Dieu, ils montrent l’attitude que nous devrions tous avoir : confiance et obéissance. (F.V.)