11 février 2018
29 Lorsqu’ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus. 30 Deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait et crièrent: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» 31 La foule les reprenait pour les faire taire, mais ils crièrent plus fort: «Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!» 32 Jésus s’arrêta, les appela et dit: «Que voulez-vous que je fasse pour vous?» 33 Ils lui dirent: «Seigneur, que nos yeux s’ouvrent.» 34 Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Tellement simple de s’approcher de Jésus. Il ne va pas vers les « importants », les « religieux », les « justes », mais ceux qui reconnaissent leur incapacité et leur faiblesse.

Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire pour commenter ce passage. Je suis comme l’un de ces aveugles. Et je suis peut-être plus aveugle que ceux-ci. Car, généralement, je ne vois pas la douleur autour de moi, la soufrance que je cause, le chemin étroit qui mène à la liberté…

Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Et même, si plusieurs voudraient me faire taire, je continuerai de crier « Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! »

Et je sais qu’il m’entend et est encore ému de compassion.

Il a cette compassion envers moi qui me manque envers les autres. Mais lui seul peut me l’apprendre. (S.L.)