12 février 2018
1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant: «Allez au village qui est devant vous; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle; détachez-les et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez: ‘Le Seigneur en a besoin.’ Et à l’instant il les laissera aller.»
4 Or [tout] ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé: 5 Dites à la fille de Sion: ‘Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’
6 Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s’assit dessus. 8 Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin; d’autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route. 9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient: «Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts!»
10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait: «Qui est cet homme?» 11 La foule répondait: «C’est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le plan de Dieu s’accomplit. Le roi Jésus entre à Jérusalem… sur le dos d’un ânon (Zacharie 9.9). Quelle humilité ! Et quel enthousiasme de la part du peuple ! « Hosanna » et des vêtements par terre, symbole d’un hommage royal. Jésus justifie même les acclamations des enfants avec le psaume 8. De telles louanges conviennent bien à Dieu !

Mais les foules… elles crient « Hosanna » et crieront bientôt : « crucifie-le ». Comme quoi, on peut se laisser embarquer par l’enthousiasme des autres sans que cela transforme son propre cœur. Jésus était sans compromis dans son attente d’une consécration exclusive au Seigneur. (F.V.)