17 février 2018
15 Alors les pharisiens allèrent tenir conseil sur les moyens de prendre Jésus au piège de ses propres paroles. 16 Ils envoyèrent vers lui leurs disciples avec les hérodiens. Ils lui dirent: «Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité, sans te laisser influencer par personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des personnes. 17 Dis-nous donc ce que tu en penses: est-il permis, ou non, de payer l’impôt à l’empereur?» 18 Mais Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: «Pourquoi me tendez-vous un piège, hypocrites? 19 Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie l’impôt.» Ils lui présentèrent une pièce de monnaie. 20 Il leur demanda: «De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription?» 21 «De l’empereur», lui répondirent-ils. Alors il leur dit: «Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu.» 22 Etonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent et s’en allèrent.
23 Le même jour, les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent trouver Jésus et lui posèrent cette question: 24 «Maître, Moïse a dit: Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère. 25 Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier s’est marié et est mort et, comme il n’avait pas d’enfants, il a laissé sa femme à son frère. 26 Il en est allé de même pour le deuxième, puis le troisième, et ce jusqu’au septième. 27 Après eux tous, la femme est morte [aussi]. 28 A la résurrection, duquel des sept sera-t-elle donc la femme? En effet, tous l’ont épousée.» 29 Jésus leur répondit: «Vous êtes dans l’erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu. 30 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. 31 En ce qui concerne la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit: 32 Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob – Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.» 33 La foule qui écoutait fut frappée par l’enseignement de Jésus.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Quelle bande d’hypocrites, ces pharisiens ! Que cherchent-ils avec leur question ? Ils veulent prendre Jésus en défaut. S’il répond qu’il faut payer un impôt à César, les pharisiens l’accuseront de « collaboration avec l’ennemi ». S’il répond non, les Romains l’accuseront de rébellion. Dans les deux cas, il est mort ! Par sa réponse, Jésus sépare ta loyauté vis-à-vis de l’État et ta loyauté vis-à-vis de Dieu. Tu dois respect et soumission au gouvernement, à la police, à tes professeurs – sauf si leur volonté s’oppose à Dieu (Actes 5.29). Et tu dois donner à Dieu tout ton amour. Les sadducéens (des prêtres bien vus des Romains), se montrent tout aussi hypocrites. Ils ne veulent absolument pas savoir qui sera le mari de la femme en question, ils veulent prendre Jésus en défaut puisqu’ils croient qu’il n’y a pas de résurrection. Et la réponse de Jésus, une fois de plus, leur « cloue le bec ». Dieu n’est pas le Dieu des sadducéens qui pensent que la résurrection n’existe pas, Dieu est le Dieu de ceux qui croient en lui. Et ceux-là vivent déjà en présence de Dieu. (F.V.)