26 février 2018
14 »Ce sera en effet pareil au cas d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq sacs d’argent à l’un, deux à l’autre et un au troisième, à chacun selon sa capacité, puis il partit aussitôt. 16 Celui qui avait reçu les cinq sacs d’argent s’en alla travailler avec eux et gagna cinq autres sacs d’argent. 17 De même, celui qui avait reçu les deux sacs d’argent en gagna deux autres. 18 Celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser un trou dans la terre et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et leur fit rendre des comptes. 20 Celui qui avait reçu les cinq sacs d’argent s’approcha, en apporta cinq autres et dit: ‘Seigneur, tu m’as remis cinq sacs d’argent. En voici cinq autres que j’ai gagnés.’ 21 Son maître lui dit: ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maître.’ 22 Celui qui avait reçu les deux sacs d’argent s’approcha aussi et dit: ‘Seigneur, tu m’as remis deux sacs d’argent. En voici deux autres que j’ai gagnés.’ 23 Son maître lui dit: ‘C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Viens partager la joie de ton maître.’ 24 Celui qui n’avait reçu qu’un sac d’argent s’approcha ensuite et dit: ‘Seigneur, je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes où tu n’as pas semé et tu récoltes où tu n’as pas planté. 25 J’ai eu peur et je suis allé cacher ton sac d’argent dans la terre. Le voici, prends ce qui est à toi.’ 26 Son maître lui répondit: ‘Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé et que je récolte où je n’ai pas planté. 27 Il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et à mon retour j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Prenez-lui donc le sac d’argent et donnez-le à celui qui a les dix sacs d’argent. 29 En effet, on donnera à celui qui a et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a. 30 Quant au serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres extérieures: c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents.’

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le roi, c’est le Christ. Il part longtemps (eh oui… 2 000 ans déjà, c’est long !). Il confie aux siens des « poids » de taille différente : tout ce que Dieu t’a donné naturellement (personnalité, capacités, etc.) et tout ce qu’il t’a donné surnaturellement à ta nouvelle naissance (don spirituel, appel, sensibilité à l’Esprit, etc.). Remarque bien que tu n’as pas besoin de jalouser ton voisin : chacun reçoit différemment selon le bon plaisir de Dieu. L’idée est simple : ce que Dieu t’a donné doit grandir. Dieu veut que tu utilises ce qu’il t’a donné pour sa gloire, partout où il te place : dans tes études, auprès de tes amis, de tes parents, dans ton métier. Il te récompensera pour ta fidélité : tu participeras à son règne quand il reviendra l’instaurer sur terre pour mille ans. Et ceux que ça laisse indifférents démontrent par là même qu’ils n’appartiennent pas à Jésus. D’ailleurs, ils ne le connaissent pas, car Dieu n’est pas comme ils le décrivent. Ils demeureront à jamais « dehors » dans la misère des pleurs et des regrets. (F.V.)