07 mars 2018
33 Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie «lieu du crâne» -, 34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel; mais quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.
35 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé: Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit].
36 Puis ils s’assirent et le gardèrent. 37 Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: «Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.» 38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
39 Les passants l’insultaient et secouaient la tête 40 en disant: «Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!» 41 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient: 42 «Il en a sauvé d’autres et il ne peut pas se sauver lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. 43 Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime! En effet, il a dit: ‘Je suis le Fils de Dieu.’» 44 Les brigands crucifiés avec lui l’insultaient eux aussi de la même manière.
45 De midi jusqu’à trois heures de l’après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays. 46 Vers trois heures de l’après-midi, Jésus s’écria d’une voix forte: «Eli, Eli, lama sabachthani?» – c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? 47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l’avoir entendu, disaient: «Il appelle Elie.» 48 Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il imbiba de vinaigre; il la fixa à un roseau et lui donna à boire. 49 Mais les autres disaient: «Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver.»
50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l’esprit.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Un homme qui devait être crucifié portait sa croix (environ 30 kg) jusqu’au lieu décidé. C’était épuisant, surtout après la flagellation. Puis il était cloué au bois. Une longue agonie commençait. Le crucifié mourait asphyxié, incapable de pousser sur ses pieds déchirés pour respirer. Ça pouvait prendre deux jours. La croix était un supplice réservé aux pires criminels. C’était infamant. Tous se moquent de lui. Les soldats ne réalisent même pas que leur comportement était prophétisé dans le psaume 22. La nuit tombe, entre midi et trois heures. Voilà qui a dû inquiéter certaines personnes. La tentation de ne pas continuer a dû être extrême. Jésus a vécu la croix, abandonné de Dieu, de son Père. C’est lui, qui tue le Fils, en sacrifice de culpabilité (Ésaïe 53.10). Il place sur les épaules du Fils tous les péchés des hommes. En cet instant, il devient péché pour nous (2 Corinthiens 5.21). Il est puni, à notre place. Quel amour. Quelle grâce. Quel coût a-t-il payé pour que nous vivions ? Accepteras-tu son sacrifice ? (F.V.)