15 mars 2018
1 Ainsi donc, frères et soeurs saints, vous qui avez part à l’appel céleste, portez vos pensées sur l’apôtre et le grand-prêtre de la foi que nous professons, Jésus[-Christ]. 2 Il est resté fidèle à celui qui l’a établi tout comme Moïse l’a été dans [toute] sa maison.
3 En effet, il a été jugé digne d’une gloire supérieure à celle de Moïse, dans la mesure où celui qui a construit une maison reçoit plus d’honneur que la maison elle-même. 4 Toute maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toute chose, c’est Dieu. 5 Moïse a été fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, pour témoigner de ce qui allait être dit, 6 mais Christ l’est comme Fils à la tête de sa maison. Or sa maison, c’est nous, pourvu que nous retenions [fermement jusqu’à la fin] la confiance et l’espérance dont nous tirons notre fierté.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Te retrouves-tu dans une situation de tentation, de souffrance (2.18)? L’auteur te dit de « considérer » Jésus (3.1). Considère sa fidélité à sa « vocation céleste » : être ton souverain sacrificateur (3.1-2). Pourquoi l’auteur se met-il à parler de Moïse? Parce que Jésus, comme fils, est supérieur à Moïse qui agissait comme serviteur. La tentation des lecteurs était de retourner vers le Judaïsme—ça aurait été de retourner vers Moïses… un serviteur inférieur au fils, car le fils est le propriétaire de la maison de Dieu, laquelle nous composons. L’auteur dit que les conséquences seront désastreuses pour ceux qui abandonneront Christ, car ils révèleront qu’ils ne sont pas de sa maison. Il n’est pas dit que la persévérance dans la foi est une condition du salut, mais elle en est la preuve. Pour fortifier ta fidélité envers la maison du fils, considère Jésus. Pense à la chose la plus difficile dans ta vie chrétienne jusqu’à présent. Puis réfléchis à la fidélité de Christ dans de pareilles circonstances. Confie ces choses à Dieu en prière.