17 mars 2018

14 En effet, nous sommes devenus les compagnons de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin notre position première, 15 aussi longtemps qu’il est dit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre coeur comme lors de la révolte. 16 Qui s’est en effet révolté après avoir entendu? N’est-ce pas tous ceux qui étaient sortis d’Egypte sous la conduite de Moïse? 17 Contre qui Dieu a-t-il été irrité pendant 40 ans? N’est-ce pas contre ceux qui avaient péché et dont les cadavres sont tombés dans le désert? 18 Et à qui a-t-il juré qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? 19 Ainsi nous voyons qu’ils n’ont pas pu y entrer à cause de leur incrédulité.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Que fait un canard? Que fait un forgeron? Que fait un chrétien? Le point de ce texte, c’est qu’un vrai chrétien (v. 14 « ceux qui ont part au Christ ») demeure dans la foi jusqu’à la fin. Au v. 14, l’auteur n’est pas entrain de dire « si tu persévères jusqu’à la fin [condition], tu seras sauvé [conséquence], » mais il dit plutôt que la persévérance est la preuve du salut. C’est comme dire « si les vitres sont mouillées, il pleut. » La première affirmation n’est pas la cause de la pluie, elle en est l’évidence. Puis, dans les vv. 15-19, l’auteur poursuit son « sermon » sur Psaume 95, à propos de la génération rebelle qui mourut dans le désert. Cette génération nous est livrée en contre-exemple : nous ne devons pas nous obstiner si nous entendons sa voix (v. 15), car Dieu s’indigne et s’enrage contre cela (vv. 16-17). À cause de leur refus de croire en la Parole (v. 19), cette génération fut coupée de la promesse. L’abandon de la foi et le refus d’obéir démontre qu’il n’y a jamais eu de foi. Le refus d’obéir éloigne la bénédiction du chrétien et l’absence de foi révèle le non-croyant. Encore une fois, es-tu entrain d’exaspérer Dieu par ton refus d’obéir?