22 mars 2018
1 C’est pourquoi, laissant les bases de l’enseignement relatif au Messie, tendons vers la maturité sans avoir à reposer le fondement du renoncement aux oeuvres mortes, de la foi en Dieu, 2 de l’enseignement concernant les baptêmes et l’imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel. 3 C’est ce que nous ferons, si Dieu le permet.
4 En effet, ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté au don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, 5 qui ont goûté à la bonne parole de Dieu et aux puissances du monde à venir, 6 et qui pourtant sont tombés, il est impossible de les amener une nouvelle fois à changer d’attitude, puisqu’ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu et le déshonorent publiquement. 7 Lorsqu’une terre arrosée de pluies fréquentes produit des plantes utiles à ceux pour qui elle est cultivée, elle reçoit de Dieu sa part de bénédiction. 8 Mais si elle produit des ronces et des chardons, elle est jugée sans valeur, bien près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

As-tu déjà connu des gens qui semblaient « en feu » pour Jésus et qui ensuite ont abandonné la foi? Le texte d’aujourd’hui décrit en partie ces personnes, mais il s’adresse à nous. L’auteur d’Hébreux nous encourage à rechercher la maturité dans notre foi : « tendons à ce qui est parfait » (6:1), c’est-à-dire qu’il faut grandir dans notre foi. Le contraire de la croissance, c’est la stagnation et l’endurcissement. Une telle personne est décrite dans les vv. 4-8. Ces versets décrivent une personne qui, en apparence, a exactement l’air d’un chrétien. Est-ce que ces qualificatifs reflètent un chrétien? Oui. Est-ce que la fin de sa vie démontre qu’elle était chrétienne? Non. Est-ce que ceci veut dire qu’il est possible de perdre son salut? Non. Ce que cela veut dire, c’est que la persévérance et l’endurance jusqu’à la fin est le signe certain que nous faisons partie de sa maison (3:6, 14). Une partie de l’assurance de la foi, ce sont les fruits, la maturité et la persévérance. Tout comme l’auteur d’Hébreux, ne donne jamais d’assurance à ceux qui ne devraient pas être rassurés, mais qui devraient tendre « à ce qui est parfait » (6:1).