28 mars 2018
23 De plus, il y a eu des prêtres lévitiques en assez grand nombre, parce que la mort les empêchait de rester en fonction; 24 mais lui, parce qu’il demeure éternellement, possède la fonction de prêtre qui ne se transmet pas. 25 Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
26 C’est bien un tel grand-prêtre qu’il nous fallait: saint, irréprochable, sans souillure, séparé des pécheurs et plus élevé que le ciel. 27 Il n’a pas besoin comme les autres grands-prêtres d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car il a accompli ce service une fois pour toutes en s’offrant lui-même en sacrifice. 28 En effet, la loi établit comme grands-prêtres des hommes sujets à la faiblesse, tandis que la parole du serment prononcé après l’instauration de la loi établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité.
LOUIS SEGOND 21

commentaire

L’auteur poursuit son argument sur la supériorité de Jésus Christ sur les prêtres de l’ancienne alliance en ajoutant que Jésus est un grand prêtre qui demeure éternellement (v. 28). En contraste, les prêtres humains meurent et leurs sacrifices doivent être continuellement répétés (v. 27). Le point implicite est le suivant : quelle alliance est la meilleure? Celle qui repose sur des prêtres qui meurent et qui doivent constamment resacrifier, ou celle qui repose sur un prêtre qui vit éternellement, qui a offert un seul sacrifice qui sauve parfaitement et qui vit pour toujours pour intercéder en faveur de ceux qu’il sauve (v. 25)? La réponse est évidente! Jésus est magnifique : « il demeure éternellement » (v. 24), il « sauve parfaitement » (v. 25), il intercède en notre faveur (v. 25), il s’est offert lui-même « une fois pour toutes » (v. 27) et il est le Fils « qui est parfait » (v. 28). Comment répondre à ce texte? D’abord en reconnaissant que les faux-sacrificateurs (nos idoles) dans lesquels on se confie sont ridicules à côté de Christ. Ensuite, en adorant Christ et en méditant la perfection de son œuvre.