01 avril 2018
11 Quant à Christ, il est venu comme grand-prêtre des biens à venir. Il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas construit par la main de l’homme – c’est-à-dire qui n’appartient pas à cette création – 12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang. Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel. 13 En effet, le sang des boucs et des taureaux ainsi que la cendre d’une vache, dont on asperge ceux qui sont souillés, les rendent saints en leur procurant une pureté rituelle. 14 Si tel est le cas, le sang de Christ, qui s’est offert lui-même à Dieu par l’Esprit éternel comme une victime sans défaut, purifiera d’autant plus votre conscience des oeuvres mortes afin que vous serviez le Dieu vivant!
15 Voici pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle: sa mort est intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance afin que ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel promis.
LOUIS SEGOND 21

commentaire

Dans les vv. 1-10, l’auteur a expliqué le fonctionnement du sanctuaire de l’ancienne alliance afin de montrer dans les vv. 11-28 comment Jésus est l’accomplissement réel des standards parfaits de la volonté de Dieu. Jésus n’est pas entré dans le saint des saints terrestres (v. 7), mais dans celui du ciel, dans la véritable présence de Dieu (v. 11). Jésus n’y entre pas une fois par année (v. 7), mais il y est allé suite de son ascension au ciel pour offrir son sang une fois pour toute (v. 12). L’offrande de son propre sang a obtenu une rédemption éternelle une fois pour toute pour ceux qui reçoivent ce sacrifice (v. 13-14). Que fait cette rédemption éternelle? Elle nous amène à servir le Dieu vivant (v. 14). Le v. 15 précise la base de cette nouvelle alliance : la mort de Christ. C’est parce qu’il est mort que la servitude à l’ancienne alliance est brisée. Notre communion avec Dieu n’est pas rompue ni souillée par certaines nourritures ou par le non-respect de traditions humaines. Pour communier avec Dieu, il faut que nos cœurs soient purifiés. C’est l’œuvre de Christ qui purifie nos consciences.