06 avril 2018
19 Ainsi, frères et soeurs, nous avons par le sang de Jésus l’assurance d’un libre accès au sanctuaire. 20 Cette route nouvelle et vivante, il l’a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de son propre corps. 21 De plus, nous avons un souverain prêtre établi sur la maison de Dieu. 22 Approchons-nous donc avec un coeur sincère, une foi inébranlable, le coeur purifié d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure.
23 Retenons fermement l’espérance que nous proclamons, car celui qui a fait la promesse est fidèle. 24 Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et à de belles oeuvres. 25 N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude, mais encourageons-nous mutuellement. Faites cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

L’auteur a terminé un long enseignement expliquant pourquoi il n’y a rien à gagner et tout à perdre en abandonnant Christ (6.1-10.18). Les vv. 19-21 résument tout ce que nous avons en Christ : un accès direct et inconditionnel à la présence de Dieu. En vertu du sacrifice parfait de Jésus, on se transporte réellement dans la présence de Dieu où nous pouvons déposer nos demandes avec assurance pour trouver miséricorde et grâce. Notre connexion avec Dieu nous donne la force de persévérer dans la foi (« retenons fermement la profession de notre espérance », v. 23). Ceci transforme nos vies : « veillons les uns sur les autres pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres » (v. 24). Une partie non-négociable de cela, c’est la présence aux rassemblements : l’Église (v. 25)! Il ne faut pas se voir comme des consommateurs (« je vais au cinéma… je vais à l’église »), mais comme des membres de la famille de Dieu (« j’étais à une fête de famille… j’étais rassemblé avec ma famille en Christ »). Nous contribuons tous à cette vie de famille et que nous avons besoin des uns des autres.