07 avril 2018

26 En effet, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais une terrible attente du jugement et l’ardeur du feu qui dévorera les adversaires de Dieu. 28 Celui qui a violé la loi de Moïse est mis à mort sans pitié, sur la déposition de deux ou de trois témoins. 29 Quelle peine bien plus sévère méritera-t-il donc, à votre avis, celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura jugé sans valeur le sang de l’alliance grâce auquel il a été déclaré saint et aura insulté l’Esprit de la grâce? 30 Nous connaissons en effet celui qui a dit: C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite! Il a ajouté: Le Seigneur jugera son peuple. 31 Oui, c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Quelqu’un a dit un jour « avec les grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités. » C’est le principe de ce passage. Dans le texte précédent, l’auteur a résumé le privilège incroyable que les chrétiens ont en ayant un tel souverain sacrificateur, Jésus (vv. 19-22). Dans le présent passage, il explique les conséquences de laisser tomber Jésus. Si Christ est tout, alors ceux qui l’abandonnent n’ont plus rien. Si la désobéissance à l’ancienne alliance était la mort (v. 28), l’auteur explique que les conséquences sont encore plus grave si l’on abandonne Jésus : « de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu » (v. 29) ? Ce que l’auteur dit, c’est que ceux qui finissent leur vie sans Jésus démontrent qu’ils ne l’ont jamais eu. D’où la nécessité de rester accroché à lui en mettant en pratiques les encouragements des vv. 19-25. Ce texte ne veut pas nous pousser à l’angoisse ni au désespoir, car les versets suivant donneront de l’assurance. Mais il cherche à nous donner une crainte respectueuse de Dieu. Tomber entre les mains de Dieu après avoir rejeté son fils est la chose la plus terrifiante qui soit.