17 avril 2018
12 Fortifiez donc vos mains défaillantes et vos genoux flageolants 13 et faites des voies droites pour vos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se démette pas mais plutôt soit guéri. 14 Recherchez la paix avec tous et la progression dans la sainteté: sans elle, personne ne verra le Seigneur. 15 Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu, à ce qu’aucune racine d’amertume, produisant des rejetons, ne cause du trouble et que beaucoup n’en soient infectés. 16 Veillez à ce qu’aucun de vous ne fasse preuve d’immoralité sexuelle ou ne se montre profanateur comme Esaü, qui pour un seul repas a vendu son droit d’aînesse. 17 Vous savez que plus tard il a voulu obtenir la bénédiction mais a été rejeté; en effet, il n’a pas pu amener son père à changer d’attitude, bien qu’il l’ait cherché avec larmes.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Dimanche dernier, nous avons dit que la vie chrétienne n’était pas un sprint, mais un marathon. Ce n’est pas un marathon individuel, mais un marathon familial—une course qui se fait en famille. Il y a deux groupes de mots importants dans le chapitre 12 : celui relié à l’entrainement physique et celui relié à la famille. Le texte précédent nous a appris que Dieu était assez puissant pour transformer le mal qui nous arrive pour nous « faire participer à sa sainteté » (v. 10). Mais tout cela est très difficile, alors certains ont de la difficulté à finir la course (v. 12). Alors les vv. 12-17 expliquent de quelle manière on doit courir en famille. Note dans les vv. 12-13 qu’il parle à la deuxième personne du pluriel : si tu vois un membre de la famille se fatiguer, fortifie-le! Au v. 16-17, note comment Esaü est l’exemple du mauvais fils, en contraste avec Jésus (12.2-3). Prend le temps de réfléchir sur les vv.12-17 et essaient de voir comment chacun des comportements cités peuvent se vivre dans ton contexte, autant ceux à éviter qu’à adopter.