18 avril 2018
18 Vous ne vous êtes pas approchés d’une montagne qu’on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de l’obscurité, ni des ténèbres, ni de la tempête, 19 ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles. Ce bruit était tel que ceux qui l’ont entendu ont refusé qu’il leur soit adressé un mot de plus. 20 Ils ne supportaient pas, en effet, cette consigne: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. 21 Le spectacle était si terrifiant que Moïse a dit: Je suis épouvanté et tremblant de peur!
22 Au contraire, vous vous êtes approchés du mont Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, et ses dizaines de milliers d’anges 23 en fête, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel. Vous vous êtes approchés de Dieu qui est le juge de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, 24 de Jésus, qui est le médiateur d’une alliance nouvelle, et du sang purificateur porteur d’un meilleur message que celui d’Abel.
25 Faites attention! Ne refusez pas d’écouter celui qui parle. En effet, les hommes qui ont rejeté celui qui les avertissait sur la terre n’en ont pas réchappé. Combien moins échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut du ciel! 26 Lui dont la voix avait alors ébranlé la terre, il a maintenant fait cette promesse: Une fois encore je fais trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel. 27 Les mots une fois encore indiquent bien que les choses qui, appartenant au monde créé, peuvent être ébranlées disparaîtront, afin que celles qui sont inébranlables subsistent. 28 C’est pourquoi, puisque nous recevons un royaume inébranlable, attachons-nous à la grâce qui nous permet de rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec piété. 29 Notre Dieu est en effet un feu dévorant.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le texte d’hier s’est terminé avec l’exemple d’Esaü. Il ne faut pas être comme Esaü, car Esaü a refusé la grâce de Dieu et il fut rejeté. Alors l’auteur nous a expliqué quoi faire et quoi ne pas faire pour ne pas être comme lui (vv. 12-17). Le texte d’aujourd’hui explique pourquoi abandonner Christ est encore pire que ce qu’Ésaü a fait. Les vv. 18-21 décrivent la magnificence de la présence de Dieu sur le Sinaï lors de la révélation de l’ancienne alliance avec Moïse. Ceux qui rejetaient Dieu mourraient sans miséricorde! Les lecteurs d’Hébreux, eux, sont dans la nouvelle alliance et ils n’ont pas abandonné Dieu (10.39), alors ils n’ont pas à craindre car ils s’approchent de Dieu en toute sécurité par le sang de Jésus (vv. 22-25). Mais ceci constitue la base de l’avertissement final de l’auteur : si nous rejetons la voix de Dieu, alors il nous arrivera un jugement encore pire que le jugement de ceux qui étaient sous l’ancienne alliance (vv. 25-27). Mais puisque nous avons Christ, nous devons adorer Dieu avec gratitude. Pourquoi la gratitude envers Dieu doit-elle caractériser nos vies?