19 avril 2018
1 Persévérez dans l’amour fraternel. 2 N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.
3 Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans leur corps.
4 Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal épargné par la souillure: ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle et à l’adultère, Dieu les jugera.

5 Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent, contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas. 6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme?

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Hébreux 12.28-29 nous parlait du « culte » (ce mot renvoie aux rituels que les sacrificateurs faisant dans le tabernacle et le temple) qu’il faut rendre à Dieu : notre reconnaissance et notre fidélité dans l’adoration. Le sujet semble changer du tout au tout dans le chapitre : l’auteur donne maintenant des directives sur la vie pratique. Quel est le lien entre « le culte agréable à Dieu » (12.28-29) et des commandements sur la vie pratique (13.1-6)? La juxtaposition de ces 2 sujets différents montre qu’il ne doit pas y avoir une séparation entre les deux, mais une identification. Notre travail de prêtre, comme chrétien, ne consiste pas en des activités dans le tabernacle, mais à l’aide pratique que l’on donne aux membres de notre communauté. L’hospitalité, l’amour fraternel, le soin des chrétiens persécutés, maltraités et emprisonnés, la générosité financière et le respect du mariage sont les sacrifices auxquels Dieu prend plaisir (12.28; 13.16). Sans un amour authentique et pratique pour les frères et sœur, il n’y a pas d’amour authentique pour Dieu. Le culte que l’on rend à Dieu implique nécessairement le service au peuple de Dieu. Ce faisant, tu seras peut-être visité par un ange (13.2)!