15 mai 2018
17 Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa alors sa main droite sur moi en disant: «N’aie pas peur. Je suis le premier et le dernier, 18 le vivant. J’étais mort et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. 19 Ecris donc ce que tu as vu, ce qui est et ce qui doit arriver ensuite. 20 Quant au mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite et des sept chandeliers d’or, le voici: les sept étoiles sont les anges des sept Eglises et les sept chandeliers sont les sept Eglises.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

La vue de Jésus-Christ tel qu’il est depuis son exaltation au Ciel ne laisse pas Jean indifférent ! La présence tangible de sa connaissance illimitée, sa force irrésistible, et sa gloire insurpassable ont failli le tuer ! Mais ce qui est merveilleux de voir est la tendresse que ce Roi suprême démontre envers Jean. Ce personnage ne change pas d’apparence, mais demeure tout aussi glorieux que la description qui est donnée de lui aux versets 13 à 16. Mais quand il arrive devant Jean, il pose sa main droite sur lui en signe d’amitié ! Puis ses paroles confirment qu’il ne veut que du bien pour son serviteur. « N’aie pas peur » lui dit Jésus. Il faut lire ce qui suit comme étant la raison pour laquelle Jean n’a pas besoin d’avoir peur. La description des versets 13 à 16 nous donne toutes les raisons d’avoir peur qu’il nous donne la mort ! Mais voici qu’il nous dit ici qu’il est lui-même mort, puis revenu à la vie pour ne plus jamais mourir ! Et, grâce à sa mort et sa résurrection, il tient « les clés de la mort », c’est-à-dire, il décide lui-même notre sort éternel. Il suffit de nous remettre à lui. Veux-tu connaître ce Jésus dans toute sa grandeur et son amour ?