25 mai 2018
1 Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit à l’intérieur et à l’extérieur, fermé grâce à sept sceaux. 2 Je vis aussi un ange puissant proclamer d’une voix forte: «Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en briser les sceaux?» 3 Mais personne, ni dans le ciel ni sur la terre ni sous la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. 4 Je pleurais beaucoup parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre et de le regarder. 5 Alors l’un des anciens me dit: «Ne pleure pas, car le lion de la tribu de Juda, le rejeton de la racine de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux.»
6 Puis je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des anciens, un agneau debout comme offert en sacrifice. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. 7 Il vint prendre [le livre] de la main droite de celui qui était assis sur le trône.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Nous étions introduits au chapitre précédent à la salle du trône de Dieu. Nous y sommes toujours, mais voici qu’une scène majestueuse se déroule devant nous yeux. Dieu le Père présente un livre qui, nous l’apprendrons par la suite (voir chapitre 6), contient les jugements de Dieu contre les pécheurs. Mais voici qu’une absence se fait ressentir ! Il n’y personne digne d’ouvrir le livre. Il semble que le plan de Dieu est rudement interrompu. Chaque personne devant le trône, mais aussi dans tout l’univers est évaluée comme indigne de même toucher le livre. Le manque est ressenti au point où Jean commence à pleurer ! Cet effet est sans doute celui recherché par cette mise en scène. Dieu veut démontrer d’une façon dramatique qu’il n’y a personne—à part un—dans tout l’univers digne d’inaugurer ces jugements finals ! C’est lorsque l’indignité de tous est prouvée que le Lion-Agneau—le Seigneur Jésus-Christ—s’approche du trône et prend le livre ! C’est lui qui ouvrira personnellement chacun de ces sceaux (voir Apo 6.1). C’est à lui seul que le Père remet le jugement du monde. Es-tu prêt à le rencontrer ?