07 juin 2018
1 Au chef de choeur, sur la guitthith. Psaume des descendants de Koré.
2 Combien tes résidences sont aimées, Eternel, maître de l’univers! 3 Mon âme soupire et même languit après les parvis de l’Eternel. Tout mon être pousse des cris de joie vers le Dieu vivant. 4 Même le moineau trouve une maison, et l’hirondelle un nid où elle dépose ses petits. Moi, je soupire après tes autels, Eternel, maître de l’univers, mon roi et mon Dieu! 5 Heureux ceux qui habitent ta maison: ils peuvent te célébrer sans cesse. – Pause.
6 Heureux ceux qui trouvent leur force en toi: ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés. 7 Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. 8 Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion. 9 Eternel, Dieu de l’univers, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob! – Pause.
10 Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu, regarde le visage de celui que tu as désigné par onction! 11 Mieux vaut un jour dans tes parvis que 1000 ailleurs. Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu plutôt que d’habiter sous les tentes des méchants, 12 car l’Eternel Dieu est un soleil et un bouclier. L’Eternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. 13 Eternel, maître de l’univers, heureux l’homme qui se confie en toi!

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Les ordonnances de Dieu sont, dans ce monde de méchanceté, le réconfort du croyant ; en elles, il jouit de la présence du Dieu vivant, loin du vide occasionné par son absence. Elles sont à son âme ce que le nid est pour l’oiseau. Elles sont les prémices de la joie céleste. Mais comment les hommes qui se plaignent sans cesse peuvent-ils oser désirer entrer dans les demeures du Très-Haut ? Ceux qui sont vraiment heureux et qui désirent aller de l’avant puisent dans la force et la grâce de Jésus-Christ, en qui nous avons tout pleinement. En route vers la cité céleste, nous traversons beaucoup de vallées, de pleurs et de déserts arides ; le psalmiste les traite comme des sources d’eau. Dieu répond à la joie d’une telle foi par une pluie rafraîchissante. Le pèlerinage est couronné par la rencontre du Seigneur lui-même et par une communion avec lui dans la prière. La fontaine du salut t’est ouverte et des consolations te sont apportées. Sois zélé(e) dans ta course chrétienne, tu verras la délivrance de Dieu et tu recevras grâce sur grâce.