13 août 2018
1 Alors le roi, bouleversé, monta dans la chambre située au-dessus de la porte et pleura. Il disait tout en marchant: «Mon fils Absalom! Mon fils, mon fils Absalom! Si seulement j’étais mort à ta place! Absalom, mon fils, mon fils!»
2 On vint dire à Joab: «Le roi pleure et mène le deuil sur Absalom.» 3 Ce jour-là, la victoire fut changée en deuil pour tout le peuple, car le peuple entendait dire: «Le roi est rempli de chagrin à cause de son fils.» 4 Ce jour-là, le peuple rentra dans la ville comme un voleur, comme l’auraient fait des soldats honteux d’avoir pris la fuite au cours du combat. 5 Le roi s’était couvert le visage et criait à haute voix: «Mon fils Absalom! Absalom, mon fils, mon fils!» 6 Joab entra dans la chambre où se trouvait le roi et dit: «Tu couvres aujourd’hui de honte tous tes serviteurs, alors qu’ils ont aujourd’hui sauvé ta vie, celle de tes fils et de tes filles, celle de tes femmes et de tes concubines. 7 Tu aimes ceux qui te montrent de la haine et tu montres de la haine envers ceux qui t’aiment. En effet, tu déclares aujourd’hui que tes chefs et tes serviteurs ne représentent rien pour toi. Je vois maintenant que si Absalom était en vie et que nous soyons tous morts aujourd’hui, tu serais content. 8 Lève-toi donc, sors et parle au coeur de tes serviteurs! En effet, je t’en fais le serment par l’Eternel: si tu ne sors pas, pas un homme ne restera avec toi cette nuit; et ce sera pire pour toi que tous les malheurs que tu as connus depuis ta jeunesse jusqu’à maintenant.» 9 Alors le roi se leva et s’assit à la porte de la ville. On annonça à tout le peuple: «Le roi siège à la porte.» Et tout le peuple vint devant le roi. Quant aux Israélites, ils s’étaient enfuis, chacun dans sa tente.
10 Dans toutes les tribus d’Israël, tout le peuple était en grande discussion. On disait: «C’est le roi qui nous a délivrés de nos ennemis, c’est lui qui nous a sauvés des Philistins. Et maintenant il a dû fuir le pays devant Absalom. 11 Or Absalom, que nous avions consacré par onction pour qu’il règne sur nous, est mort au combat. Maintenant, pourquoi ne parlez-vous pas de faire revenir le roi?» 12 De son côté, le roi David envoya un messager dire aux prêtres Tsadok et Abiathar: «Parlez aux anciens de Juda, dites-leur: ‘Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi chez lui? – En effet, ce qui se disait dans tout Israël était parvenu jusqu’au roi, chez lui.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Hier nous avons vu la faiblesse de Joab de vouloir prendre le contrôle entre ses mains. Oui, il a été fautif, mais aujourd’hui nous sommes devant le roi David découragé et qui décourage le peuple. Comme moi en lisant ce texte, Joab doit être frappé par le contraste de l’attitude de David après la mort d’Absalom et de son premier fils avec Batsheba. Il est vrai que Joab a mal agit, mais il reste le grand conseiller du roi. En passant, ne soyons pas trop vite à juger. Ce n’est pas un péché qui annule toute la sagesse de Joab, comme ce n’est pas une parole sage, ou le fait d’être croyant, qui fait d’une personne un sage. Mais la poursuite du péché dans ma vie détruira graduellement tous ce que je peux avoir de bon et qui vient de Dieu, comme nous avons pu l’observer dans la vie de David, qui est en chute libre après l’histoire de Urie et Bashéba !   Mais assez de regarder à David aujourd’hui ! Qu’est-ce qui en est de ma vie ? Suis-je découragé ? Ai-je perdu vigueur et sagesse dans mon âme ? Je connais ma vie, mes actions, mes paroles, mes pensées. Je ne peux que me souvenir de ce que Dieu dit à Caïn en Genèse 4.7 : « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. »

Seigneur, donne-moi d’être sourd aux désirs qui troublent mon cœur et que je prends plaisir à écouter. Je les connais, tu les connais. Viens à mon secour ! Que ma vie ne se termine pas en chute libre. S. L.