27 août 2018
8 En effet, Dieu m’est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. 9 Et voici ce que je demande dans mes prières: c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10 pour que vous puissiez discerner ce qui est essentiel. Ainsi vous serez purs et irréprochables pour le jour de Christ, 11 remplis du fruit de justice qui vient par Jésus-Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
12 Je désire que vous le sachiez, frères et soeurs, ce qui m’est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l’Evangile. 13 En effet, dans tout le prétoire et partout ailleurs, personne n’ignore que c’est pour Christ que je suis en prison. 14 Et la plupart des frères et soeurs, encouragés dans le Seigneur par mes chaînes, ont plus d’assurance pour annoncer sans crainte la parole.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Paul ne cesse de prier pour ses frères et sœurs. L’Église de Philippes grandissait numériquement. Que demande-t-il pour les chrétiens qui la composent ? Qu’ils prospèrent financièrement et deviennent autonomes ? Non, simplement que leur amour progresse. Les gens ne se connaissaient pas bien. Comment pouvaient-ils prendre soin les uns des autres sans avoir une idée concrète de leurs besoins mutuels ? Ils devaient apprendre à s’aimer davantage, à être plus sensibles. Paul évoque également son emprisonnement injuste et rappelle que cette épreuve fait croître la foi de ceux qui sont encore libres. L’épreuve a toujours un sens, un but, même si on ne peut toujours le mesurer. Sa galère à lui est un encouragement pour les autres. Où en est mon amour pour mes frères ? Ai-je grandi en sensibilité ? Mon amour est-il proche de celui que Paul décrit en 1 Corinthiens 13.1-7 ? Dans quel domaine dois-je encore progresser ? Quelles leçons personnelles puis-je tirer des épreuves rencontrées ? En quoi peuvent-elles être une source d’encouragement pour les autres ?