31 août 2018
9 C’est aussi pourquoi Dieu l’a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom 10 afin qu’au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre 11 et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
12 Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement quand j’étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent, mettez en oeuvre votre salut avec crainte et profond respect. 13 En effet, c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant.
14 Faites tout sans murmures ni contestations 15 afin d’être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu d’une génération perverse et corrompue. C’est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux 16 en portant la parole de vie. Je pourrai alors être fier, le jour de Christ, de n’avoir pas couru ni travaillé pour rien.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le lien entre le don de soi et ses conséquences est direct : « c’est pourquoi ». Si je prends la peine de me donner jusqu’à la mort, je reçois la vie ! Christ a tout laissé et Dieu lui a tout rendu. En 2 Corinthiens 5.15, Paul écrit : « Jésus est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Si tu es un(e) chrétien(ne) authentique, alors tu ne vis plus pour toi-même mais pour Christ. Tu es passé(e) de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière. Tu possèdes désormais la vie éternelle. Quel privilège ! Et quelle responsabilité ! Penses-tu qu’un croyant puisse se croiser les bras en attendant le retour de Christ ? Bien sûr que non. Nous devons travailler « à » notre salut et non « pour » notre salut. Par reconnaissance envers Dieu, nous devons faire notre maximum pour lui ressembler. Heureusement, nous ne sommes pas seuls dans ce combat. L’Esprit de Dieu nous procure à la fois volonté et capacité d’accomplir sa parole. En quoi puis-je « travailler à mon salut » aujourd’hui ? Pour qui est-ce que je vis vraiment ?