08 septembre 2018
10 J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez enfin pu renouveler l’expression de votre intérêt pour moi. Vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. 11 Ce n’est pas à cause de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être satisfait de ma situation. 12 Je sais vivre dans la pauvreté et je sais vivre dans l’abondance. Partout et en toutes circonstances j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans le besoin. 13 Je peux tout par celui qui me fortifie, [Christ]. 14 Cependant vous avez bien fait de prendre part à ma détresse.
15 Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au début de la prédication de l’Evangile, lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune Eglise n’a pris part avec moi à un tel échange de contributions. Vous avez été les seuls à le faire: 16 à Thessalonique déjà, et à plus d’une reprise, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins. 17 Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je désire qu’un fruit abondant soit porté sur votre compte. 18 J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance. J’ai été comblé en recevant d’Epaphrodite ce que vous m’avez envoyé comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable. 19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. 20 A notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!
21 Saluez chacun des saints en Jésus-Christ. Les frères qui sont avec moi vous saluent. 22 Tous les saints vous saluent, en particulier ceux de l’entourage de l’empereur.
23 Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous!

LOUIS SEGOND 21

commentaire

L’insatisfaction est naturelle. Pas besoin d’efforts pour désirer avoir plus ! La satisfaction, elle, est un apprentissage. Cet enseignement va à contre-courant de notre société qui nous incite à posséder toujours plus, nous pousse à rechercher la facilité. Nous avons à disposition des crédits qui nous permettent d’avoir tout ce que nous voulons, le plus tôt possible. Le discours dominant vante la jouissance immédiate et nous fait croire que le bonheur est d’avoir tout, tout de suite. Paul dit qu’il a appris à se contenter. Et il sait de quoi il parle, parce qu’il a tout connu, abondance comme disette. Le contentement n’est pas venu tout naturellement. Sur quoi repose-t-il ? Sur sa confiance en Christ qui lui donne la force de tout supporter (verset 13). Sur la richesse de Dieu qui n’abandonne pas ses enfants (verset 19). Dieu a pourvu aux besoins de Paul par l’intermédiaire des Philippiens. Apprenons à nous contenter de ce que nous avons. Es-tu un(e) insatisfait(e) permanent(e) ? Désires-tu toujours plus ? Peux-tu affirmer être content(e) de l’état dans lequel tu te trouves ?