09 septembre 2018
1 Il y avait dans le pays d’Uts un homme qui s’appelait Job. Cet homme était intègre et droit. Il craignait Dieu et se détournait du mal. 2 Il avait 7 fils et 3 filles. 3 Il possédait 7000 brebis, 3000 chameaux, 500 paires de boeufs et 500 ânesses. Il avait aussi un très grand nombre de serviteurs. Cet homme était le plus important de tous les nomades de l’est.
4 Les fils de Job se rendaient visite les uns aux autres et organisaient, chacun à tour de rôle, un festin. Ils invitaient leurs trois soeurs à manger et boire avec eux. 5 Quand les jours de festin étaient passés, Job faisait venir ses fils pour les purifier: il se levait de bon matin et offrait un holocauste pour chacun d’eux. En effet, il se disait: «Peut-être mes fils ont-ils péché, peut-être ont-ils offensé Dieu dans leur coeur.» Voilà ce que faisait toujours Job.
6 Un jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Eternel, et Satan vint aussi au milieu d’eux. 7 L’Eternel dit à Satan: «D’où viens-tu?» Satan répondit à l’Eternel: «De parcourir la terre et de m’y promener.» 8 L’Eternel dit à Satan: «As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre. C’est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal.» 9 Satan répondit à l’Eternel: «Est-ce de façon désintéressée que Job craint Dieu? 10 Ne l’as-tu pas entouré de ta protection, lui, sa famille et tout ce qui lui appartient? Tu as béni le travail de ses mains et ses troupeaux couvrent le pays. 11 Mais porte donc la main contre lui, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudira en face.» 12 L’Eternel dit à Satan: «Voici tout ce qui lui appartient: je te le livre. Seulement, ne porte pas la main sur lui.» Satan se retira alors de la présence de l’Eternel.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

À l’époque de Job, avoir une famille nombreuse était regardé comme la meilleure des récompenses du juste (Psaumes 127.3-5). C’était le cas de Job. Il avait une très bonne réputation dans le pays d’Outs, une région où les habitants, caravaniers et nomades passaient pour les plus sages des fils de l’Orient (verset 3). Les traditions des patriarches étaient bien gardées (verset 5). Job vivait en harmonie avec ses enfants, qui s’entendaient tellement bien entre eux, qu’ils s’invitaient les uns les autres régulièrement autour d’un « barbecue », le rêve pour un papa (verset 4). Le diable ne frappe pas au hasard, il est subtil et ses frappes sont ciblées. Il se promène constamment dans les coulisses, pour harceler les chrétiens (voir Luc 22.31). S’il frappe quelqu’un qui aime Dieu, ceux qui sont autour de lui vont s’interroger : « Pourquoi lui, si Dieu est soi-disant pour lui ? » En ce sens, Job est une image de Jésus, puisque, n’ayant rien fait de mal, il est frappé. Ne crains pas outre mesure la puissance du mal, car elle est limitée et soumise à la volonté de Dieu. P.M.