16 septembre 2018
1 »L’être humain né de la femme! Sa vie est courte mais pleine d’agitation. 2 Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit; il s’enfuit comme une ombre, sans résister. 3 Pourtant c’est sur lui que tu as l’oeil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi! 4 Qui fera sortir le pur de l’impur? Personne.
5 »Si les jours de l’homme sont fixés, si tu as déterminé le nombre de ses mois, si tu en as marqué les limites qu’il ne peut franchir, 6 détourne les regards de lui et accorde-lui du répit pour qu’il ait au moins la joie du salarié à la fin de sa journée!
7 »En effet, pour un arbre il y a de l’espérance: quand on le coupe, il repousse et il produit encore des rejetons; 8 même si sa racine a vieilli dans la terre et que son tronc meurt dans la poussière, 9 il reverdit à l’approche de l’eau, il développe des branches comme une jeune plante. 10 Quant à l’homme, il meurt et il reste inerte. Quand l’être humain expire, où est-il?
11 »L’eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs. 12 De la même manière, l’homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil.
13 »Si seulement tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à l’abri jusqu’à ce que ta colère soit passée! Tu me fixerais un délai, puis tu te souviendrais de moi. 14 Mais si l’homme meurt, revivra-t-il? Si tel était le cas, je garderais l’espoir, pendant toute ma vie de luttes, que ma situation vienne à changer. 15 Tu appellerais et moi, je te répondrais. Ton désir serait résolument tourné vers ta créature.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

« Il y a des jours avec et des jours sans. » Très souvent, les collègues de travail échangent ces expressions : « ça va comme un lundi ! », ou bien : « vivement le week-end ! » Tu vois comme l’humeur des gens dépend des circonstances. En Occident, nous sommes les champions du monde de la consommation de tranquillisants, souvent déprimés et suicidaires. Dans le monde sémitique et particulièrement dans le cas de Job, on pouvait passer du désespoir (versets 3-12) à l’espoir (versets 13-17) puis à nouveau au désespoir (versets 18-22), comme David dans ses psaumes. Notre monde connaît la maladie, les guerres, la solitude et l’angoisse. Mais la bonne nouvelle c’est que Dieu fournit une solution à ceux qui croient en lui : il leur promet de vivre dans l’éternité de son amour. Job sait que la vie est courte (verset 1), que nos jours sont comptés (verset 5), et que la mort vient après (verset 7). Beaucoup de gens ne savent pas comment placer leurs souffrances et leur mort dans la bonne perspective car ils ne croient pas qu’il existe un Dieu qui sauve. Et toi, sais-tu où tu iras ? P.M.