29 octobre 2018

81 Mon âme languit après ton salut; j’espère en ta promesse. 82 Mes yeux se fatiguent à attendre ce que tu as promis; je demande: «Quand me consoleras-tu?» 83 Je suis racorni comme une outre dans la fumée, mais je n’oublie pas tes prescriptions. 84 Quelle est la durée de la vie de ton serviteur? Quand jugeras-tu ceux qui me persécutent? 85 Des hommes arrogants creusent des fosses devant moi, ils ne se conforment pas à ta loi. 86 Tous tes commandements ne sont que fidélité. On me persécute sans raison: secours-moi! 87 Ils ont failli me terrasser, mais moi, je n’abandonne pas tes décrets. 88 Rends-moi la vie conformément à ta bonté, afin que je respecte les instructions de ta bouche!

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Quand Dieu reste silencieux et que nos ennemis semblent l’emporter, nous devenons perplexes. Que se passe-t-il ? Les « pourquoi » se bousculent. Pourquoi Dieu ne répond-il pas ? Pourquoi ses promesses ne sont-elles pas tenues ? Le psalmiste a l’impression de ne plus servir à rien, d’être dans un épais brouillard. Il ne se laisse pas anéantir pour autant, mais il résiste en gardant confiance et en se rappelant les promesses de Dieu. Il a confiance, il veut croire. Les jours sont comptés, ils passent rapidement, le temps est précieux. Ceci explique la supplication. Il en était déjà question aux psaumes 88 et 89. La répétition fait appel à la mémoire. Mon ami(e), en mémorisant la Parole, tu te prépares à faire face aux moments difficiles à venir, les moments de disette, de sécheresse de demain. Tu en auras besoin le moment venu. La fourmi de Proverbes 6.6 fait des provisions en été au temps de la moisson. N’attends pas le mauvais temps, les inondations, les tsunamis. Apprends la Parole, tu t’en souviendras. J.R.